lundi 16 juin 2008
Chapitre premier : LE DEPART
retrouvez moi dorénavant
http://lamorkitu.blogspot.com/
qui m'aime me suive....
Bonjour chez vous
MO
vendredi 6 juin 2008
TERRE A TERRE
J'ai appelé l'amazone : de terre à terre.... Elle est assise agenouillée, les mains posées sur les genoux.... les jambes sont brutes et se confondent avec la terre... j'ai essayé de donner progressivement de la finesse aux terminaisons,,, ce qui termine le corps : la tête, les mains, le sexe, béant et gigantesque qui se prolonge jusqu'à la cicatrice du sein absent... Sur la tête, j'ai voulu, ce trou de la connaissance,,, comme si le mental pouvait jouïr de la conscience. Appelons cela la conscience, non pas l'intelligence, mais une appréhension totale du monde jusqu'à se confondre avec la moindre poussière. C'est très douloureux, d'avoir conscience, c'est comme un serpent qui sort du haut du crâne, descend le long du cou, à l'arrière de la tête et se confond avec la colonne vertébrale. Il est la colonne vertébrale,,, qui tient tout cela en vie. L'amazone serpent, de terre à terre,,, ,,, ici, il prend vie, tout doucement, sans que personne ne le sache.
Très étrange. Elle a l'air si sage, et pourtant...
Et puis, je la pose sur une plaque d'argile très grossière,,, ou j'ai écris : on dira que :
TERRE
A
TERRE
en face du "à" qui est en forme de sein, il y a une vulve en bas relief sur la plaque, entre les cuisses de l'amazone que je pose sur l'argile de mots,,,, et qui se prolonge comme une cicatrice vers le sein manquant.... c'est bizarre, comme si l'amazone était née de la terre, vraiment,,, la terre primale celle qui donne la vie...
Je ne suis pas en forme, mais de terre en terre j'oublie que j'ai si mal au bassin.
merci pour votre visite.
MO
mardi 27 mai 2008
TOMBE DU CIEL
Cela m'est tombé dessus, comme ça,,, sans m'avertir.. Je n'aime pas les anniversaires, et plus particulièrement le mien... J'ai un mauvais souvenir de ma naissance, je ne sais pas pourquoi, à force d'entendre me dire que j'ai faillis tuer la mère ? Photos dans le journal, vedette du jour d'un accouchement sans douleur, grande mode à l'époque mais je fus une publicité mensongère, puisque celui ci fut tout le contraire... Ca commençait bien,,, histoire de bien me dévaloriser ce jour de naissance et qui en plus du plus est fêté tous les ans à la même date... l'horreur,, tous les ans l' enfoncement de soi même....un peu plus, cette négation de l'existence....
heureusement ce n'était pas vraiment la fête,,, trop d'enfants, trop de travail... Je comprend parfaitement.
c'est ce genre d'histoire que j'ai porté tout ce demi siècle et dont je me débarasse enfin...
Le meilleur : mes enfants
mais aussi le pire parfois
on les aime comme si on les avait fait...
et ils semblent nous appartenir,,, pour vivre heureux
leur foutre la paix...

Bref,,, il faudra pour obtenir cette faveur, craquer ou replonger... en suis je là ?
C'est l'enfer, hier une collègue s'est pris un objet en métal, qui fort heureusement a attéri sur le tableau bien endommagé.. Cette classe d'horreur qui m'a gâché la reprise,,, la cerise sur le gâteau,,,
Je suis curieuse de voir ce film palmé qui relate la vie en collège ZEP.... je crois que le pire n'est pas montrable... nous verrons.
Et heureusement qu'il n'y a plus que deux jours de boulot :::avec les élèves,,, après c'est si facile les surveillances d'examen....
droit de retrait oblige, les élèves tout contents n'ont plus cours,,, et comme ça à la rentrée tout le monde aura oublié, on recommence comme avant en pire... et eux savent comment faire pour bosser moins,,, nous obliger au retrait... jusqu'à ce que ce soit grave vraiment, et nous n'en sommes pas loin...
je ne survivrai jamais à ce boulot Ais-je le choix ? on a toujours le choix...;
LIBRE DE NE PAS L'ETRE....
bonjour chez vous
MO
dimanche 18 mai 2008
LA MACHINE A DECOUDRE
Danse régulière de l'aiguille mécanique au pied cadencé, transperçant l'apparence, elle s'en va en pas chassés le long de cette étoffe de soie, que l'on voudrait comme deuxième peau pour mieux nous croire aimé.

Et le pied appuie sans relâche sur cette pédale, labeur du temps passé qui semble si présent. Il y en a à découdre des vies aux ourlets trop lourds, aux doublures pesantes.
J'ai hérité de la machine à découdre les souvenirs bons et mauvais,,, pour pouvoir les dévorer.... oublier...oublier....oublier ....
Personne n'en voulait et ne voulait s'en débarrasser. Etrange paradoxe que cette machine qui prend soudain le nom de mamamachine,,, mère des mères , celle de l'origine et qui nous mange pour nous aimer encore plus fort.
Etrange lien d'amour,,, d'une mère envers son fils : mon père comme une poupée,,, essayant les habits confectionnés pour plaire à "dieu seul le sait"... mamamachine travaillant sans relâche pour assouvir sa soif maternelle d'enfants à habiller d'étranges costumes d'éternité. J'en ai encore froid au dos de ce souvenir photographié que je découds aujourd'hui sous vos yeux,,, un point à l'endroit que l'on ne trouve jamais et l'envers du décors qu'on ne sait pas si c'est pour du vrai... ou pour du faux,,, on croit avoir rêvé...
Non ! c'est dit, c'est fait, c'est l'essentiel.
Et
Si vous avez envie d'en découdre avec vos vies,,, envoyez vos souvenirs passés présents et à venir. Nous verrons bien ce que de mamamachine en sortira !
susurrons nous le bonsoir,,, sait on jamais, si mamamachine nous entendait elle pourrait vouloir découdre cette histoire qui n'en n'est point (de croix).
MO
vendredi 16 mai 2008
DEMAIN EST UN AUTRE JOUR
ON NE VIT QU'UNE FOIS et C'EST LA BONNE !
bonjour chez vous
MO
samedi 10 mai 2008
SSSSSCHPLONG !!!!
un seul et tunique....
Demain je pars chez nanou,,, on va émailler quelques pièces et lundi,,, rituel du feu... pour les deux amazones,,,
l'une double comme une cellule qui s'est très mal divisée...
et l'autre double mais pour du vrai.
Je suis trop pompette pour en dire davantage,,, ssschplong!!!,, il y avait de grandes retrouvailles trad à Lautenbach, là où il y a des tilleuls,,, mes jeunes années,,, en sabots et chemise indienne sans rien dessous à part une petite culotte,,, un petit vent de liberté que je n'oserai plus aujourd'hui,,, juste un peu après 68... mais bon,,, j'ai préféré mes 1000mètres à la brasse,,, aujourd'hui ... et travailler un peu,,, dernière corrections avant conseils de classe,,,
Je reprends le temps complet la semaine prochaine...
Et hop,,, cinq heures de surveillance d'examen non stop,,, mardi après midi,,, et jeudi après midi,, jusq'uà 18h,,, ... et les heures de cours,,, encore quelques boulot de "rattrapage" de moyenne à la dernière minute,,, grâce au web,,, on peut pousser les limites à l'extrême,,, c'est bien là le problème,,, toutes les limites,,,
Mais cette reprise est quand même relativement cool... il faut le dire,,, C'est en septembre que je vais déguster,,, J'ai plus fait un temps complet depuis au moins 20 ans.... juste 15/18e, mais la différence de salaire est assez grande,,, et voili,,, il nous faut des sous....
j'espère avoir les 3 heures d'adaptation au poste de travail,,, mais ça m'étonnerait !!!!
je crois que cela m'angoisse,,, et de plus je fais la mamo/echo en septembre,,, juste à la rentrée,,, j'attends le dernier moment avec le RV oncologie qui est prévu le 6 octobre (je crois,,,),,, ça me barbe,,, mais j'y suis bien obligée... j'y vais maintenant tous les 6 mois...
encore une petite IRM cérébrale fin juin,,, et ce sera tout...
Vais je survire à ce boulot ? pire que tous les cancers du monde...
dieu seul le sait.
Je vais pompèter ailleurs que sur le web, j'ai assez dit de stupidités,,, mais comme cela fait du bien !
bonjour chez vous
MO
vendredi 9 mai 2008
ALOUETTE GENTILLE ALOUETTE
Enfin du soleil, le vrai, celui qui reste pour la journée.... Du vent aussi, et la chaleur est agréable...
Mais le moral n'est pas au beau fixe, lui... Jusqu'à en annuler comme une girouette, le pique nique au jardin... R n'était pas ravis de voir autant de monde,,, un de ses rares jours de repos,,, qui n'en n'a finalement pas été... alors
Alors je ne lui ais même pas demandé son avis,,, le pauvre et j'ai tout annulé... Et je me suis retrouvée seule,,, parce que R, finalement a été appelé aux aurores pour un scoop en moselle, deux enfants morts noyés,,,
Je ne vais pas faire la difficile,,, il est des évènements qui quand ils sont professionnels en perdent leur substance... et l'on en devient dur comme la pierre, sans même s'en rendre compte.
Donc, besoin de l'être finalement, SEULE,,, car la dureté de la pierre m'épuise, me carabosse l'âme...
Epuisée,,, mais pour le meilleur et pour le pire,,, intimement mélangés, c'est ce qu'on appelle l'amour dit on... mais celui me tue à petit feu, je n'arrive plus d'un carobassage à l'autre à me relever,,, parfois je reste allongée ,,, attendant que le temps passe.
J'ai donc commencé une amazone,,, ou plutôt une peau d'amazone,,, remplie de vide,,, J'ai essayé de faire la peau, fine, fine,,, mais au soleil, en séchant elle s'est brisée le cou et les jambes... j'ai recollé car je ne renonce jamais. Elle me plait pourtant, c'est l'amazone serpent.
Peau de serpent,,, Je me sens remplie de vide, comme elle,,,
Et bizarrement, lorsque j'improvise,,, sans passer par l'étape "dessin" ou "des seins",,, elles se cassent,,, et toujours ou presque au même endroit... elles perdent la tête,,, et les jambes, et les bras ...AAAAAAh
Alouette !
Donc, je vais la dessiner... OBLIGEE....
Je l'aime comme moi m'aime, avec de longues jambes que je n'ai pas, des cuisses fuselées,,, que je n'aurai jamais, mais elle est moi.
L'une de mes mains à elle porte le sein vieux, vieux et vide comme le mien aussi,,, et l'autre écarte l'une des jambes pour laisser entrer l'air...entre les cuisses qui s'ouvrent comme une porte sur la mer.
c'est étrange,,, les formes naissent du vide.
Je me sens exister par ce que je ne suis pas... ce qui est impalpable ... l'air, le vent...
bonjour chez vous et merci pour votre visite.
lundi 5 mai 2008
RIEN DE NEUF DOCTEUR
mais arrêtez de maigrir!,,,, et VOUS arrêtez de me chatouiller le ventre,,,, et le sein et sous les bras et entre les clavicules,,, JE VAIS BIEN... Mais bon, obligée quoi !!! Et après la séance de chatouilles,,, la prise de sang,,, j'ai voulu la totale,,, comme ça j'en ai plus besoin pendant 6 mois...
Au moins on rigole un peu...
Prochain RV le 8 octobre,,, entre temps, IRM cérébrale et rendez vous avec le neurochirurgien,,,je vais poser les vraies questions...
Et après mamo,, et voili,,, on recommence les chatouilles,,, je m'en réjouis déjà !
Voili,,, c'est tout dit ou presque... enfant je suis, enfant je reste jusqu'à ma mort.
M'aime pas peur...
Une petite idée de "reconstruction" me traverse l'esprit,,, ce mot barbare, comme une flèche,,, on se croirait après la guerre,,, dommage de guerre,,, c'est peut être cela,,, mais un peu plus sereinement,,, Cette petite vision de moi "normale",,, est ,,, juste à côté,,, je vois, je vais modeler ce désir.... quelque chose qui repousse tout seul, c'est le printemps qui veut cela...et aussi R, qui me rêve en quart de siècle et les seins assortis...
Ca va lui passer,,, ou alors c'est moi qui passe.... c'est la vie,,,
Parce que la norme est encore une invention pour rassurer,,, mais de quoi ou de qui ais je peur aujourd' hui ?
De moi...
je crois
Et mamalou n'est même plus là pour lire ces mots,,, son regard attentionné me manque.
Bonjour chez vous
MO
dimanche 4 mai 2008
AINSI PARLAIT HERRMANN

J'ai oublié que j'existais.
Herrman en sortant de l'ombre
dégoulinant sur le micro onde, la machine à pain, la planche à découper,
Ce matin
m'a fait me rappeler que j'existais...
anesthésiée par des anniversaires
malheureux qu'il faudrait oublier mais qui reviennent
tous les ans
malgré vous
malgré tout...
Ainsi parlait Herrmann,,,
Vous souvenez vous de lui ?
Il est entré dans ma vie,,, il y a peu de temps
Il y est toujours,,,
Comme en gestation, il est hermaphrodite
Et se reproduit tout seul, tous les dix jours...
Inquiétante étrangeté
d'être lié à Herrmann
Faire voeux de
gourmandise en tout genre...
telle est la règle de l'ordre
Herrmann n'est point homme
mais un gâteau,,
DIVIN
au levain
Et hier matin Herrmann a parlé....
Du haut du micro onde il m'est apparut
c'est un miracle !!!
de sa mansuétude dégoulinante
Hermann a dit :
"La vie est une succession de petits plaisirs
que le quotidien anesthésie,,,
n'oublies jamais de prendre du plaisir
en me dégustant,,, en déglutissant
le nectar des Dieux,
un seul
et excellent
verre de ton meilleur vin
Déguste la vie,,, ne la dévore pas
Savoure chaque petite instant comme un
bonheur intense,,,
C'est possible en
t'aimant toi même,,, comme tu m'aimes
Mais ne te confond jamais
avec moi...
Ne te dévore pas :
d'incertitudes,
de complaisance,
de chagrin,
de questions inutiles,
de culpabilité
et j'en passe et des meilleures....
Ta seule nourriture c'est la
VIE
Je suis celui qui cuit,
le gâteau Herrmann
et ma vie n'a pas
de faim"
MO
jeudi 1 mai 2008
POURQUOI M'AS TU ABANDONNée?
Ce jour là, le plus beau Jippé du monde m'a laissé au bord de la route,,, comme tant d'autres ,,, et sans même dire au revoir,,, abandonnée à moi même au plus profond de mon cancer et de mon désespoir....
Mais cet abandon a grandit comme un enfant en moi,,, comme une force incommensurable de vivre,,, et m'a rendu l'espoir contrairement à toute logique,,, et si j'ai cru à la trahison elle n'était qu'apparence humaine.

Jippé le "plus qu'humain" à la manière d'un Sturgeon,,, a accomplis l'acte le plus inexpliquable, le plus surréaliste qu'il soit possible.... et dans toute sa splendeur à l'IMAGE de la Liberté, celle qui demande Tout de toute une vie...
L'accordéon, la musique et la danse ont été plus forts que la mort,,, et la mienne suspendue à un fil.... Tellement forts que j'ai dû continuer ma route sans attendre certains qui m'avaient tendus la main,,, je marche avec ceux qui "pour suivent" sur ce chemin de Liberté,,, et je ne suis pas seule,,, merci à eux, ils se reconnaitront,,, d'autres choisissent des routes qui m'emprisonnent ,,, je les ais perdu,,, question de survie.... Cette Liberté en gestation ne demande qu'à venir au monde, tous les jours un peu plus ,,, je ne peux pas attendre. Il me faut marcher vers le nord, en quête de quelque chose que je n'arrive toujours pas à définir... Peut être le bonheur ?
aujourd'hui je me souviens comme si c'était hier...
Bonjour chez vous, et point de tristesse.... la Liberté ne la tolère pas, elle n'accepte que le renoncement et vous rend la béatitude....
Libre à lui, libre à moi, libre à vous.....
MO
mardi 29 avril 2008
AU JARDIN DE YAEL ET GERARD TOUTES LES TULIPES SONT BELLES
Cela sonne "pas mâle" à l'oreille,,, Écoutez pour voir : "MOINS PLOUC ET PLUS CLASSE"
Donc voilà, la tulipe rose, tu me dis quand trop de bêtises sortent de mes doigts,,, toi la tulipe d'âge mûre,,, avec comme ombre portée,,, une petite trace que le soleil ne voit pas... Celui là, vraiment s'il n'existait pas il faudrait l'inventer... parole de nalsacienne...
Que dire de plus,,, ? Toutes ces femmes que je croise loin, très loin de leur jeunesse, lui ressemblent
Elle ne savent pas, ont oublié, ou plutôt ne leur dit on plus,,, qu'elles restent belles éternellement,,, Par cet épanouissement, ce don de soi,,, trahies par le temps qui passe et qui fait croire que plus il passe moins il vous gâte,,, On dirait que le temps ne s'intéresse qu'à ce qui peut le flatter, comme un homme qui ne veut pas vieillir....
Bonjour chez vous...
MO
samedi 26 avril 2008
samedi 19 avril 2008
C'ETAIT POUR ELLE (S)

Puisse ce témoignage en souvenir d'elle m'aider à poursuivre ma route,
sans elle qui me comprenait si bien.
Petit passage de vague à l'âme,,,
Je me réjouis pour ce jour où nous nous retrouverons autour
d'une de ses tables favorites, j'ai tant besoin d'être avec
ceux qui l'ont aimé....
AUJOURD'HUI
Elle me manque atrocément.
Mais, comme nous aimions à le dire ... et re dire encore et toujours...
DEMAIN EST UN AUTRE JOUR
Bonjour chez vous
MO
mercredi 16 avril 2008
TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE CANCER DU SEIN ET N'AVEZ JAMAIS OSE DEMANDE
qui propose une diffusion en ligne.
Pour ceux qui veulent garder une copie (125 Mo):
http://ames.afrique.free.fr
qui est visible avec Windows Media Player ou VLC
PRECISION TECHNIQUE ....
Le fichier vidéo fait 125 Mo, un simple CD suffit pour le graver.
Il n'est pas certain que vous puissiez la voir car il s'agit d'un
format spécial windows "ASF".
Pour VOIR, installer le logiciel gratuit VLC qui fonctionne aussi bien sur MAC, PC et LINUX
téléchargeable ici:
http://www.videolan.org/vlc/
merci Martine et Philippe pour votre précieuse contribution!
merci à Brigitte pour cette précieuse contribution
MO
samedi 12 avril 2008
DE LA PART DE MA VOISINE ET AMIE BRIGITTE
De la part de Brigitte,,, et si quelqu'un pouvait traduire les paroles en Français,,, car pour mon plus grand malheur, je sais faire plein plein de choses,,,, sauf parler aucune autre langue que mon français adoré que je tourne dans tous les sens,,, pour essayer de trouver un peu quelque chose d'étranger,,, mais ce n'est que l'étrange qui sort... Dommage pour le fromage,,, à ma prochaine naissance, je demanderai aux fées un peu du don des langues,,, et moins de cellulite,,, Ce doit être ces zémoragies qui m'empêche de ma ballader dans d'autres cultures linguistiques :::: quel dommage !
le reportage est vraiment une réussite,,, bravo à Régine,,, qui a sû faire passer une opération du sein, par l'émotion,,, j'étais hyper contente de voir à quoi cela pouvait ressembler, huper frustée d'avoir été anesthésiée pour la mienne,,, car mon air respirable à moi, c'est l'image...
Bravo pour cette bravoure, ce courage,,, au moins on se rend compte que le cancer du sein n'est pas une grippe !!!!
La dernière scène a fait pleurer ou presque... J'aurai jamais cru...
Merci pour votre visite.
et aussi à Brigitte pour la traduction...;
Je vous quitte(vous laisse)
Je ne sais pas si je devrais
J'ai prié la lune
Voir si elle pouvait
Me laisser être à travers vous
Elle a dit qu'elle peut
Si je lui donne mon âme
Et j'ai dit non
Je vous quitte
Je ne sais pas si je devrais
J'ai prié le soleil
Voir s'il pouvait
Me laisser être à travers vous
Il a dit qu'il peut
Si je lui donne mes jours
Et j'ai dit non
Je vous quitte(vous laisse)
Je ne sais pas si je devrais
J'ai prié les vents
Voir s'ils pouvaient
Me laisser être à travers vous
Ils ont dit qu'ils peuvent
Si je ne m'envole jamais
Et j'ai dit non
Je vous quitte(vous laisse)
Et vous savez que je ne suis pas celle
Qui abandonne son coeur
Pour celui d'un homme
Même à travers vous
Dites-moi donc je devrais
Me jeter au loin
Ne me faites pas rester
Car je vous quitte(vous laisse)
Et je vous aime toujours
Vraiment je vous quitte(vous laisse)
Et je vous aime toujours.
mercredi 9 avril 2008
EN COUP DE VENT
Je bouge, je n'en peux plus d'ici, je vais voir ailleurs,,, mes cousines, ma soeur gémelle, et nous, allons passer le rituel du feu à nos petites oeuvres,,,, pour moi, une amazone,,, l'autre n'était pas prête encore et je crains que cette dernière, l'amazone janus,,, ne résiste pas à la cuisson, nous verrons mais le raku sera pour plus tard.
Et samedi sur FR3 régional,,, à 11h15 ou 30 ?,,,,, il y aura peut être un peu de Mamalou dans un reportage sur le cancer du sein, dont mon témoignage sert de fil conducteur,,, une petite séquence écran d'ordinateur filmé ou l'on voit l'image de mamalou et moi chauve en train de se construire en live...,,, séquence qui pourrait peut être figurer au montage, mais rien n'est certain,,, En tous les cas ma pensée a été avec elle en permanence,,,
elle l'est toujours, mais ce départ m'emmène vers des contrées que j'ignorai celle de la liberté,,, difficile d'assumer... cette liberté qu'elle a gagné avant nous et qu'il me faut vivre humainement, comme une relève de quelque chose qu'elle a transmis,,, mais comme c'est difficile...
bonjour chez vous et merci pour votre visite de courtoisie, impromtue, du hasard et toutes ces occasions qui font se croiser nos routes....
Votre MO
lundi 7 avril 2008
EN VITESSE
Depuis je dessine, je modèle en terre, ce qui me donne des sacrés bouffées de chaleur,,, me libère de tensions physique,,, (surtout la terre) c'est incroyable,,, douloureux mais libérateur...
Toujours à la recherche du moi perdu.
Je me demande s'il a existé un jour,,, ce moi....
Et ça avance, à la vitesse lumière... mais me prend tellement de temps...
et je ne dois pas m'enformer dans l'obsessionnel,,, et pourtant ...
j'ai fait une amazone qui se vide d'elle même, maintenue en vie par le souffle, le murmure de quelqu'un qui l'aime au point de fusionner.... Je ne cherche pas ce que je veux dire, je dis.
Puis jusqu'à maintenant,,, une amazone double,,, siamoise par les bras,,, d'un côté, enceinte jusqu'aux dents tenant son ventre comme un ballon de foot,,, il lui manque un sein,,, beaucoup de points de liaison (des respirations) la lie à l'autre amazone qui est enceinte aussi mais c'est autre chose et je ne sais pour le moment pas ce dont il sagit,,, J'ai mis du temps,,,, elle sèche,,, je paufine peut être encore quelques détails au fur et à mesure du sèchage... Elle est lourde, j'espère qu'elle va tenir au raku,,,, elle est creuse,,, mais je ne maîtrise pas vraiment tous les vides intérieurs (au sens figuré aussi)... C'est physique la terre,,, ça prend aux tripes et ça va dans l'âme comme ça sans rien dire et ça vous retourne,,, J'ai trop de maux à sortir de moi mais je ne veux pas décoder, pour le moment et l'émaillage sert juste de protection,,, sans aucune recherche,,, des grandes ou petites craquelures,,, et je voudrai du bleu pour les creux,,,, là où il me semble qu'il y a de l'eau stagnante,,,
Sur le feu : musée Ungerer, visite de l'expo Strasbourg 14OO un foyer d'art Gothique,,,Tinguely, mamc,,, expo photo sur la mémoire,,, raku chez Nanou....
Et puis pire que tout mais incontournable, corrections, préparation des examens... (2 jours maximum)
Et pas de voiture pour aller voir mes cousines chtis,,, en visite en Alsace... voyons si elles ne peuvent pas venir à moi ce qui serait sympa... toujours pas vu de film,,, à ne pas manquer,,, vendredi avec Nanou.
crise de croissance j'espère.... le cocon familial est tellement étouffant !!!! ca pète dans tous les sens,,, car j'ai un besoin vital de dessiner, modeler, de vivre ,,, au lieu de vivre au service de .... dur dur à faire passer la pillule...
J'ai une nouvelle voiture d'occasion,,, impossible de se payer une voiture neuve,,, qui le peut ?
Bref, je me réjouis : une fiat punto,,, ça change de mon camion de névada
Elle "sertencore" à Théophile,, exceptionnellement,,, ce budget voiture et déplacement est un vrai gouffre, mais allez faire comprendre cela à un d'jeune de 18 ans...
bonjour chez vous
MO
mardi 1 avril 2008
A LA RECHERCHE DES NODULES IGNORES

Cette image resurgit du passé,,, à chaque fois ce passé me nargue par son obsessionnel besoin de me rappeler à l'ordre, celui séculier du silence. Ce passé qui ne s'enterre jamais... LA parole est donnée par le don sacré de l'image.. La mère en moi se meurt. Je ne la porte plus, je ne subis plus le poids de sa folie… En me libérant d'elle, cette mère implose en nombre de petites mères identiques les unes aux autres,,, Les eaux deviennent résurgences... Ces petites mères se cachent dans ces coins d’eaux sans angles puis m'emplissent corps et âmes, jusqu'à l'étouffement,,, ,,, je perds la mémoire de ma souffrance…et je meurs à moi même...à petit feu sans le savoir,,, Puis, tout remonte à la surface, déchets ultimes qui en moi savaient se taire…. ,,, je suis ma propre mère, celle que l'on devient en donnant vie,,,Je hurle dans la nuit,,, des douleurs de l'enfantement... Ces liens qui s'enroulent autour de ma chair jusqu'à m'emprisonner au plus profond du désespoir,,, ces liens d’attache à toutes ces petites mères multiples dont l’une est l’autre à l’infinis… qui me tuent et m' humilient comme elles respirent. Je suis ma propre mère,,, une et unique, je le hurle dans ma nuit... elles n'ont jamais peur et crient plus fort... Mais elles qui sont elles ? Je suis leur air respirable ! Elles ne peuvent vivre sans moi . ....A la moindre égratignure ce sont elles qui paraissent souffrir en moi,, comme les enfants de la douleur éclatée de la mère originelle,,,celle qui m’a porté et mis au monde de sa folie… !!!! ? Je suis ma propre mère et aucune d'elles ne viendra prendre ma place... ne plus les nommer, nier leur existence …. voir même … ne plus les créer,,, fruits de mon imagination… qui vampirise la conscience,,, Ces mères que j’invente, toutes ces petites choses aux visages sans yeux, qui se cachent au fond de moi et qui ne ressemblent à rien. Ces petites bêtes tueuses qui m'attirent vers la mort si je n'y prenais garde. Celles qui me font courber l'échine et me donnent toutes les bottes à cirer, des soldats sans nom qui meurent sur mes champs de bataille ? Ces nodules maternels qui me rongent le sang... La guerre ne s'arrête jamais, .... il me faut sortir de ce corps mental de l'illusion d'exister... provocation du réel, celui de vivre.
MOM
Aujourd'hui, fin des contrôles scanner : RAS.
mercredi 26 mars 2008
JE ME SENS BIEN SEULE
C'est comme une aspiration vers le désespoir,,, et pour ceux qui sont de sa chair, ce désespoir doit être incommensurable.... Et pourtant
Et pourtant,la vie l'emporte toujours, lumière sur les ténèbres... Son image, sa présence remplit ma mémoire affective....
Je vois des signes partout de mamalou qui m'envoie des petits saluts de tendresse et m'emmène vers un chemin que je ne soupçonnais pas... celui de l'amour de moi.
C'est incroyable.
Peut être cette souffrance commune au delà du crabe,,, quelque chose inscrit dans nos gènes nous rassemble au delà de la mort.... J'ai comme une idée en tête qui me dit que vivre est une illusion,,, et que la réalité est à l'intérieur de moi... me faire face, être déterminée,,,, sans aucune complaisance, c'est m'aimer telle que je suis,,,, la plus difficile conquête de moi sur moi...
C'est seulement après cette dure bataille, que l'on peut aimer l'autre pour sa différence.... et non pas pour ce qui pourrait nous plaire en lui qui nous ressemblerait.
mardi 25 mars 2008
PETIT TOUR A LA RIVIERE
Le sien n'est plus, mais quelque part en moi il s'est caché et je dois l'extraire et le rendre à l'eau, élément qu'il n'aurait jamais dû quiiter.... Trop de larmes, peut être, l'ont attiré à moi...
Il fait si froid, ce mardi, lendemain de Pâques,,,
la neige couvre délicatement les toits et les arbres déjà bourgeonnants. Le printemps attend en silence, son tour va venir et tout recommencera.
Quelques photos suivront,,, pour sûr...
jeudi 20 mars 2008
JE FERAI COMME ELLE
mercredi 19 mars 2008
PEUR DU NOIR
Scanner de passage muet comme une carpe,,, cérébral et thorax ne parle que de bonne santé et c'est tant mieux... On oublie le temps, celui qui suspendu en l'air vous fait survoler la vie comme dans une bulle, histoire de vous faire très peur qu'elle éclate et qu'on se retrouve là, par terre, vautrée dans sa mauvaise nouvelle, celle qu'on ne vaut surtout pas entendre...
Comme d'habitude tout va bien et dans quinze jours autre scanner qui me dira très certainement la même chose d'une autre partie du corps à surveiller...
Plus je m'éloigne du pays du crabe, mieux je me porte,,,
Un rendez amoureux, je me réjouis à chaque fois comme la première fois. C'est la petite histoire que je me raconte comme une comptine pour un enfant à endormir,,, être contente d'y aller et vaincre ma peur.... du NOIR...
Mais NOIR DE SOULAGES est fait de lumière
bonjour chez vous.
MO
samedi 15 mars 2008
A PRESENT....

(merci Pierre)
vendredi 14 mars 2008
lundi 10 mars 2008
ABIMEE EN MER

depuis toujours au fond de l'eau d'une mère déchaînée...
Impossible d'en sortir s'en s'étouffer,,,
à l'air libre.
la tempête fait rage depuis toujours...
Au fond dans le noir,,, sans chaleur qui vous réchauffe
Seule avec soi-même,,, et encore.
La mer gronde sans s'arrêter,
c'est un bruit sourd qui vient du dehors
Parfois, elle vous oblige à voir,
Mais toujours de son point de vue.
et comme une tâche solaire
elle vous brûle les yeux
de son vouloir.
Je préfère fermer les yeux et me boucher les oreilles.
Ne point entendre cette soif de me tuer
comme si perdue dans le désert
de me boire suffirait à épancher une souffrance
dont je suis devenue l'image.
Je Sors donc aujourd'hui,
la mère a beau hurler,
c'est comme si c'était hier
une petite tornade blanche est venue
Me soulever du fond des abisses
Vers l' atmosphère
comme une lithanie
Athmosphère, Atmosphère !
J'ai une gueule d'atmosphère ?
Et bien OUI.
qu'on se le dise.
bonjour chez vous
MO
samedi 8 mars 2008
PSYCHE
nos larmes, déposées
après une morceau de route
ensemble.

à la croisée des chemins et pourtant
intensités d'égal amour pour elle.
Larmes de silences et pulsions de nos âmes
mesures aux rytmes ternaires et binaires
bien d'autres encores...
on ne compte plus...
Tout en harmonie, se lève avec le vent
De multiples mélodies venues d'une sphère
plus ronde que la ronde du temps.
Ce souffle majestueux de l'amour
sur les voiles tirées,
pousse tout en douceur
son bateau vers un espace infinis
de grâce et béatitude
MO
dimanche 2 mars 2008
BON VENT


Tu nous précèdes sans nous quitter...
A toi les espaces infinis et les verts pâturages...
Que d'immanence dans cette échappée belle
qui n'a d'yeux que l'horizon...
TA liberté tant attendue
d' espace sans faim, sans soif, sans rien d'autre que
TOI et NOUS
reliés par cet amour que tu nous a donné sans compter,
jamais, jamais jamais....
tu as levé l'encre,
et comme nous aimions à le dire
et le re dire
Demain est un autre jour
pour TOI...
TOU JOURS EST IL !
Maux, tous les autres
ET LE BONHEUR d'AIMER
samedi 1 mars 2008
C'EST AUJOURD'HUI DIMANCHE
Elle dort, entourée par ceux qui l'aiment...
Si belle !
étrange sensation de bonheur immanent,
une paix, un détachement, tellement indéfinis....
Ses mains délicates, sont chaudes.
Il y a un marronnier bourgeonnant en face, qui cherche la vie
vers le ciel

les autres arbres du parc qui veillent sur
ELLE
A travers les fenêtres, ouvertures qui l'entourent comme nous tous.
Le regard peut s'échapper vers l'extérieur, pour que les larmes ne sortent pas...
On les retient, avant qu'elle ne lève l'ancre et change d'horizon.
... Mais c'est difficile.
Elle sent la présence,
on dirait que les bavardages la bercent, c'est comme pour nous rassurer.
c'est elle qui veille sur nous...
Beaucoup de courage encore et de force
à ses enfants qui l'entourent
de leur plus grand amour...
Soyons en paix aussi, c'est cela dont tout le monde a besoin...
vendredi 29 février 2008
BONJOUR TRISTESSE

Et je suis en pensée avec ceux qui l'entourent, que la force et le courage les accompagne.
Vraiment, ce foutu crabe est le plus fort et quoi qu'il arrive cela n'aura JAMAIS été de la faute à ma rose,,, Elle ne doit rien se faire pardonner elle n'est coupable de rien,,, puisqu'elle sait tout au profond d'elle même comment la bête veut nos peaux... et qu'elle n'a pas pu faire grand chose tout en se battant avec beaucoup de courage.
Elle est en paix, je le sais et c'est l'essentiel pour notre survie... et sa vie au pays des roses...
mamalou que j'aime tant....
MO
mardi 26 février 2008
LES CHAUSSETTES DU BONHEUR

Ma grand mère "mémé Lolotte" avait commencé de m'apprendre à tricoter des chaussettes magiques,,, à quatre aiguilles s'il vous plait !
J'ai toujours ce commencement de quelque chose dans un sac plastique,,, de supermarché,,, caché au fond d'une armoire,,, comme une relique.
La magie étant que le talon se tricotait de telle manière à pouvoir se changer, dès qu'il était usé,,, il suffisait de tirer un fil de laine, certainement de la même famille que le fil d'Ariane... Et puis on remplaçait le talon usé. Et pour ne rien gâter, cette savante construction digne des abeilles, avait quelque chose d'esthétique,, c'est souvent comme cela quand il y a exacte adéquation entre le fond et la forme....
C'était le temps du bon sens à tous les étages,,, rien ne doit se perdre, tout effort doit être rentabilisé,,, ECONOMIE DURABLE.... avant l'heure, ou plutôt, nous n'avons rien inventé !
Ce que j'aimais par dessus tout ,,, c'était la "laine du pays" comme elle la nommait.
Celle qui venait de Dordogne, ce pays du temps de l'occupation,,, où elle vécut un moment,,, expulsée d'une Alsace où elle ne s'est jamais sentis bien,,, venant de "l'intérieur" comme on dit chez nous. une Parisienne, une vraie !
Cette laine de couleur crème,,, envoyée par écheveaux et qui sentait le suint,,,un peu d'herbe séchée, perdue entre les brins de laine.... les verts pâturages comme en miniature,,, En fermant les yeux, j'entendais les cris des bêtes et le son des petites cloches que j'imaginais suspendues à leur collier... c'était mes vacances en rêve.
Mémé lavait la laine,,, peut être bien encore à la main dans cette buanderie, lorsque les machines à laver n'existaient pas ou alors réservées aux gens riches que nous n'avons jamais été.
Et ce temps passé des heures durant les deux mains parallèles, mémé qui enroulait sa laine autour de mes mains de petite fille,,, pour fabriquer ses pelotes !!!
Malgré les différents lavages, la laine sentait l'animal et restait toujours un peu grasse.... Ce n'est qu'aujourd'hui, à force de lavages prélavages rinçages et essorages, erreurs en tous genres, une bonne trentaine d'années plus tard, que cette laine feutrée a perdu son odeur... Je les ais gardé, et ne suis pas arrivée, comme le faisait pourtant ma mémé lolotte, à recycler ces vieilles chaussettes et vieux pulls en "chiffons à lustrer les meubles en bois..." cirés jusqu'à l'extrême...MAIS brillants !
comme j'ai tant mal aux épaules, aux bras et aux mains,,, ce souvenir apaise cette souffrance physique et me renvoie à un bonheur si fort qu'il sublime la souffrance des bras raidis,,, heures durant !!! Ce bonheur de revoir ma mémé à moi,,, en souvenir... et ce besoin que mes bras et mains servent à quelque chose ::: aujourd'hui l'accordéon,,, c'est un souvenir qui n'habite au point de non retour.
ET QUEL SOUVENIR EXTRAORDINAIRE,,, une simple paire de chaussettes et tout repart !!!
Alors si ça ne va pas,,, pensez et il n'y a que cela de vrai,
CES chaussettes d'hier, pleines de souvenirs qui vous remontent le moral.
Chaussette,,, réceptacle pour cette petite source de bon temps qu'on croit perdre mais qui ne s'arrête jamais vraiment et qui vous aide à revivre ce passé si cruellement révolu!
Cette source de bonheur qui donne à la vie l'apparence d' un gros doudou tout doux qu'on aime à câliner.... qu'on aime tout court,,, pour ce qu'elle est,,, Pour s'y vautrer de toute son âme comme dans un pré d'herbe verte !
Je revois aussi les pieds de mon père,,, et ce souvenir m'habite au même endroit mais à un étage plus sombre,,, Ces pieds parfaits que j'ai vu la première fois pendant son agonie,,, Ces pieds qu'il n'a jamais découverts,,, toujours habillés de chaussettes, été comme hiver,,, chaussettes en fil d'écosse foncée.. Et sur son lit d'hôpital, alors qu'il souffrait de tout son être, je n'ai eu d'yeux que pour ses pieds, si beaux, si fragiles, parfaits et qui semblaient épargnés par la maladie,,,Vraiment une révélation...
ainsi va la vie, "ceux qui restent ont toujours raison,,, ainsi va la mort , les absents ont toujours tort!"
bonjour chez vous
la prisonnière du temps qui passe même que défois j'aimerai bien sortir de cette carcasse pour aller plus vite;;;;plus loin, ailleurs, là où le temps n'existe pas....
MO
jeudi 21 février 2008
NI PLUS NI MOINS

Souhaitons nous de bonnes nuits Mamalou, le courage ne nous manque pas !!!! Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas, comme les jours qui s'annoncent bons ou mauvais,,, Peu importe tant que le jour et la nuit se succèdent sans s'interrompre... là est l'essentiel.
bonjour chez vous et une pensée affectueuse à Mamalou
MO
jeudi 14 février 2008
LETTRE OUVERTE A NANOU
belle et généreuse du fond de soi vers l'abime de soi
Comme une torsion du temps, celui qui ne passe plus mais qui demeure.
Et puis
La mort toujours égale à elle même
mais soumise à la vie,,,
On ne choisit pas...
La mort nous appartient, même si elle est étrange et véritablement irrespectueuse... envers ceux qui nous aiment, que nous aimons et que nous abandonnons à la tristesse....
l'amour en devient terriblement humain,,,
mais le véritable amour plus fort que la mort transcende la douleur de l'absence....
Pénétrante jusqu'au fond de l'âme, puisqu'il en est ainsi, je m'en vais.... HEUREUSE avec celle qui m'a conquise, il n'y avait pas d'autre chemin plus droit ,,, celui qui mène à moi, à ma vie de toujours....
Elle est venue me chercher, sans que je le lui demande,,, c'est trop d'honneur et une grande délivrance , un certain sens du bonheur,,, en quelque sorte...
Sois heureuse pour moi et sèche tes larmes.
La vie est ainsi faite qu'elle continue sans moi sur ce chemin qui nous sépare pour mon dernier voyage... J'ai donné la vie et je la perds,,, et mon enfant grandira sans m'avoir vraiment connu...
Notre rencontre sera pour elle, le reflet de moi par l'amitié que nous avons partagé et qu'un jour tu pourras lui raconter....
.... là où le temps n'existe plus,,, je suis en présence de toi à travers l'éternité.....
tu n'es pas seule !!!! parce que ces temps d'amitié et d'amour se rejoignent au point de l'absolu vérité : LA TIENNE.
Petit message pour Nanou en ces temps de tristesse absolue....
MO
CICATRICES RECIPROQUES

Et j'arrive à bon port,,, petit hôpital dans un très beau parc,,, à visage humain, espace assez grand pour voir respirer... tout est question d'espace ici,,, même le temps y trouve sa place et très étrangement, il s'y trouve bien.
Ma petite à moi adorée, vient de partir,,, je lui cours après à taton, et pour une fois je me fie à mon intuition,,, et nous nous retrouvons là, dans un sous sol,,, elle dans son lit,,, sereine et tellement belle... Je suis si heureuse, elle a mis le chapeau à couleurs de soie, des merveilles qui vous transforme en sourire.
On vient la chercher pour lui donner quelques rayons de soleil qui lui feront du bien,,, et je l'attends. La pièce est un paysage,,, comme extraite du dehors ... intérieur d'une boite à rêves, je me laisse prendre au piège,,, et cet encadrement de verdure donne un petit quelque chose de respirable, ici où le souffle de vie s'écoute comme un cœur qui bat.
mardi 12 février 2008
L'IMAGE DE SOI
Très heureuse de constater et cela m'a grandement fait du bien,,,, que l'art dépasse la technique,,, et cette manière de prendre des photos, comme si de rien n'était,,, un "coup d'oeil",,, en manuel, avec des petits règlages au fur et à mesure des prises de vue,,, J'ai apprécié la méthode... car le jour ou FD a voulu absolument me "tirer" le portrait,,, à coup d'éclairage et de poses figées sans aucune expression,,, ce jour où mes cheveux pesaient des tonnes et la chimio faisait son oeuvre,,, ce jour là fait partie des mauvais souvenirs. Je me souviens des images de moi que j'ai caché, que j'ai haïs, mais dont FD était tellement satisfait,,,

L'image de soi au delà de l'estime, simplement le fait d'exister, en sachant qu'il ne faut surtout pas vouloir faire durer l'émotion, elle s'arrête là sur cette place de la gare,,, et c'est écrit comme cela,,, comme une petite flamme qui s'allume et s'éteind toute seule, parce que c'est la fin...
J'eusse aimé que ma vie soit pareil à ce moment si léger mais si intense ...
bonjour chez vous
MO
jeudi 7 février 2008
DANSER C'EST LE PIED

Moins génial, mon costume de clown,,,, j'étais la seule déguisée...
Un clown décallé dans une histoire pas drôle,,, très sérieux la danse sous cet aspect là... il faut le dire... Des danseurs, des vrais, ceux qui ne vous marchent pas sur les pieds et qui ne dansent qu'entre eux, vous faisant comprendre que vous n'êtes que deux pieds gauches,,, un peu bizarre cette ambiance, d'habitude si sympa,,, j'ai trouvé tout cela glacial,,, Peut être ais je ressentis une forme de mépris,,, mais je ne sais pas d'où il venait... et vers qui il allait,,, mais une sensation dans le genre qui vous laisse un gôut amer dans la bouche.... je me suis sentis très alsacienne au sens péjoratif du therme,,, est ce là que se situait le malaise ? Pour des gens "des l'intérieur" nous sommes peut être méprisables avec nos taux de vote extrème droite !!! Et notre danse traditionnelle quasi inexistante puisque devenue folklorique,,, déracinée,,,,,, juste bonne à mettre en vitrine et encore !!!!
,,, dans un cliché, il n'y a pas de subtilité,,, juste du mépris... comme une photo porno,,, ou presque,,, il y avait quelque chose de bizarre....
technique, froid, mais professionnel, ,,, pas vraiment d'émotion... donc pas vraiment d'échanges... ce qui m'importe le plus, je viens de m'en rendre compte...
Bon, au moins je sais à quoi ressemblent les avant deux...
les maraîchines (branles dansés dans la région des marais de challans dans le bas Poitou) , la marchoise carrée ,,,, ou bourrée poitevine,,, le bal limousine,,, (encore une de la famille des bourrées).... et surtout le mardi gras,,, combinant une bourrée 4 temps et un branle...
Je me suis amusée à en apprendre l'air à la flûte, c'est drôlement beau.... il faut le dire,,, assez plein de virtuosité quand même ,,,,,, pas simples à jouer mine de rien. ....
voili, cela me remet un peu les idées en place,,, histoire de me rendre compte qu'il n'y a pas que la fête folk dans la vie,,, il y a la VIE.
bonjour chez vous
MO
lundi 4 février 2008
POUR MAMALOU DU CREUX DU MOI DE MAI DU MONDE
tout au bout d'un bâton planté, des clous dedans la tête...
Avec QUEUE par devant an des petits enfants,,, an an an
Monsieur l'curé derrière qui disait des prièèreux....
MARGOT
MA A A ARGOT
BLANCHE COMME LE COTON
NOIR COMME LE CHARBON
MA A A A RGOT
J'écris cette chanson comme je la chante,,, avec nostalgie de ce petit stage d'accordéon que je n'ai pû suivre, ni au bla bla aller... celle de ma jeunesse a jamais disparue...
Margot, j'ai vécu dans ma vie d'avant...
toujours à la risée des chemins et des prières qui ne "servtàrien".
Je n'ai point "pas le moral", du tout,,, mais cette petite lueur d'écrire m'éclaire quelques secondes,,, j'en profite pour vous montrer la lumière qui scintille en moi, et la caverne d'aliblabla que je découvre.
C'est un peu triste et humide, comme si on avait pleuré au creux d'un rocher ... Il y demeure de l'eau : quelques larmes et des étoiles tombées du ciel... c'est limpide et froid,,, J'entends la marée qui remonte, j'ai dû m'endormir quand la mère a envahit ce creux de moi,,, c'est trop fort comme sensation de décrire un état d'âme...,,, Le rythme si cardiaque du sac et ressac,,, me vont droit au cœur qui maintenant se cale très sereinement aux claquements de l'eau contre les rochers du dehors... Je n'ai pas peur,,, mais ce mouvement lunaire de la marée avance au battement cadencé de ce flux intérieur qui m'habite, comme c'est étrange.
Je laisse cette sensation si forte m'envahir.
Je ne peux la partager avec personne, maux lumineux scintillant sur l'écran virtuel de l'insaisissable, se jettent en essains, pensées éphémères qui cherchent la lumière pour venir s'y consumer d'amour.
Si je ne les nomme point, j'en deviens la folie du monde.Comment rendre réel ce qui ne l'est pas, métaphores transcendantales,,, poésie de l'invisible.
C'est dans mon dos que la douleur stagne,,, mon dos, quelque creux de rochers où les larmes ne parviennent pas à s'échapper,,, une étoile de ciel, piégée par la marée est en train de mourir.
Je la prend du bout des yeux et la jette à l'océan, il était temps,,, elle retournera au ciel une nuit de pleine lune,,,
Ma vie est "règlée" comme du papier à musique et je n'y peut point y échapper. Mais aujourd'hui, cette règle ne porte plus de fruits et semble m'anéantir,,, et j'aime la vie jusqu'au creux du moi du mai du monde ... une autre universelle commence à m'habiter, celle immuable du commencement et de la fin qui ne s'arrêtent jamais.
Ansi soit elle !
Je reste encore quelques instants à planer dans cet endroit secret de moi,,, avant d'ouvrir mon âmes au jour qui se lève pour le recevoir comme un amant
Et pour vous ravir de bonheur en ce jour si froid, voici le lien d'un spectacle auquel mon ami Philippe a participé et qui veut tout dire du "creux du moi de mai du monde"
CARAZON LOCO
Corps à coeur
Corazón Loco permet à Blanca Li de renouer avec le monde du chant, après ses débuts chorégraphiques à l’Opéra de Paris. Pour cette nouvelle création, la chorégraphe voulait « que le travail sur le corps et la voix ne fasse qu’un ». S’inspirant du thème universel de l’amour, « source inépuisable de beauté, de sensualité et de fantaisie », Blanca Li mêle si bien danseurs et chanteurs qu’elle parvient à faire oublier la spécificité de chacun et fait naitre un chant d’amour choral, riche de poésie et d’humour.
Vivement le printemps qu'on s'y réchauffe !
bonjour chez toi, invisible certitude.
MO
mercredi 30 janvier 2008
PETITE GUERRE CONTRE LA GRIPPE

comme H sort d'une grippe, je suppose que c'est mon tour à présent.
Au thermomètre frontal 38°5 et à l'autre thermomètre 36°5,,, petit problème,,,
Toute cette description pour essayer de me déculpabiliser d'avoir choisi de ne pas aller travailler aujourd'hui,,,, avec la classe hyper difficile que j'ai en dernière heure de mon emploi du temps, pas besoin d'aller au massacre... Mais difficile de prendre la décision.
Toujours habituée à forcer, jamais malade,,, maintenant il faut absolument que je m'écoute un peu et m'arrête à temps.De toute façon, c'est l'hécatombe à tous les niveaux élèves et communauté éducative.
La semaine prochaine est trop chargée en réunions et autres engagements pour que je puisse me permettre d'être absente... Donc voilà,,, j'ai choisi... mais je suis très mal, j'espère que ça va passer très vite.