lundi 16 juin 2008

Chapitre premier : LE DEPART

Je quitte ce désert pour celui de la mort qui tue,,,
retrouvez moi dorénavant
http://lamorkitu.blogspot.com/
qui m'aime me suive....
Bonjour chez vous
MO

vendredi 6 juin 2008

TERRE A TERRE

Beaucoup de difficultés tripoter cette terre noire,,, de grains différents. Je commence par le gros grain, comme du sable en Bretagne, mais noire, si noire...puis j'affine au fur et à mesure que le corps nait,,, mais vient de l'intérieur d'un ventre, quelque chose de souterrain.
J'ai appelé l'amazone : de terre à terre.... Elle est assise agenouillée, les mains posées sur les genoux.... les jambes sont brutes et se confondent avec la terre... j'ai essayé de donner progressivement de la finesse aux terminaisons,,, ce qui termine le corps : la tête, les mains, le sexe, béant et gigantesque qui se prolonge jusqu'à la cicatrice du sein absent... Sur la tête, j'ai voulu, ce trou de la connaissance,,, comme si le mental pouvait jouïr de la conscience. Appelons cela la conscience, non pas l'intelligence, mais une appréhension totale du monde jusqu'à se confondre avec la moindre poussière. C'est très douloureux, d'avoir conscience, c'est comme un serpent qui sort du haut du crâne, descend le long du cou, à l'arrière de la tête et se confond avec la colonne vertébrale. Il est la colonne vertébrale,,, qui tient tout cela en vie. L'amazone serpent, de terre à terre,,, ,,, ici, il prend vie, tout doucement, sans que personne ne le sache.
Très étrange. Elle a l'air si sage, et pourtant...
Et puis, je la pose sur une plaque d'argile très grossière,,, ou j'ai écris : on dira que :
TERRE
A
TERRE
en face du "à" qui est en forme de sein, il y a une vulve en bas relief sur la plaque, entre les cuisses de l'amazone que je pose sur l'argile de mots,,,, et qui se prolonge comme une cicatrice vers le sein manquant.... c'est bizarre, comme si l'amazone était née de la terre, vraiment,,, la terre primale celle qui donne la vie...
Je ne suis pas en forme, mais de terre en terre j'oublie que j'ai si mal au bassin.
merci pour votre visite.
MO

mardi 27 mai 2008

TOMBE DU CIEL

pas génial,,, je viens de passer le demi siècle,, aujourd'hui même...
Cela m'est tombé dessus, comme ça,,, sans m'avertir.. Je n'aime pas les anniversaires, et plus particulièrement le mien... J'ai un mauvais souvenir de ma naissance, je ne sais pas pourquoi, à force d'entendre me dire que j'ai faillis tuer la mère ? Photos dans le journal, vedette du jour d'un accouchement sans douleur, grande mode à l'époque mais je fus une publicité mensongère, puisque celui ci fut tout le contraire... Ca commençait bien,,, histoire de bien me dévaloriser ce jour de naissance et qui en plus du plus est fêté tous les ans à la même date... l'horreur,, tous les ans l' enfoncement de soi même....un peu plus, cette négation de l'existence....
heureusement ce n'était pas vraiment la fête,,, trop d'enfants, trop de travail... Je comprend parfaitement.
c'est ce genre d'histoire que j'ai porté tout ce demi siècle et dont je me débarasse enfin...
Enfin quoi... la misère ces cinquantes ans passés
Le meilleur : mes enfants
mais aussi le pire parfois
on les aime comme si on les avait fait...
et ils semblent nous appartenir,,, pour vivre heureux
leur foutre la paix...
un petit coup d'accordéon pour se remonter le moral....
et je suis épuisée par cette fin de trimestre, j'ai stupidement repris mon temps complet un mois trop tôt,,, mais je me suis fait plaisir, finalement en proposant des activités qui me plaisaient,,, et au moins j'ai un tout petit avant goût de ce qui m'attend à la rentrée... Mais je m'en veux à mort de ne pas avoir vérifié la date exacte de ma reprise.... personne évidemment ne m'a avertis,,, sauf par téléphone portable pour me demander un certificat de réintégration à temps complet !!!! l'arnaque,,, j'ai demandé une adaptation du poste de travail, un allègement horaire de 3h élèves en 3h sans élèves,,, je l'ai fait rajouter sur le certificat médical,,, sinon pourquoi m'aider ?
Bref,,, il faudra pour obtenir cette faveur, craquer ou replonger... en suis je là ?
C'est l'enfer, hier une collègue s'est pris un objet en métal, qui fort heureusement a attéri sur le tableau bien endommagé.. Cette classe d'horreur qui m'a gâché la reprise,,, la cerise sur le gâteau,,,
Je suis curieuse de voir ce film palmé qui relate la vie en collège ZEP.... je crois que le pire n'est pas montrable... nous verrons.
Et heureusement qu'il n'y a plus que deux jours de boulot :::avec les élèves,,, après c'est si facile les surveillances d'examen....
droit de retrait oblige, les élèves tout contents n'ont plus cours,,, et comme ça à la rentrée tout le monde aura oublié, on recommence comme avant en pire... et eux savent comment faire pour bosser moins,,, nous obliger au retrait... jusqu'à ce que ce soit grave vraiment, et nous n'en sommes pas loin...
je ne survivrai jamais à ce boulot Ais-je le choix ? on a toujours le choix...;
LIBRE DE NE PAS L'ETRE....
bonjour chez vous
MO

dimanche 18 mai 2008

LA MACHINE A DECOUDRE

L'une d'elle est l'autre qui ne se cache point, elles se ressemblent toutes comme mille gouttes d'eaux ... Ces points de non broderies ou points nommés, si simples si égaux à eux même, si monotones...
Danse régulière de l'aiguille mécanique au pied cadencé, transperçant l'apparence, elle s'en va en pas chassés le long de cette étoffe de soie, que l'on voudrait comme deuxième peau pour mieux nous croire aimé.
Et le pied appuie sans relâche sur cette pédale, labeur du temps passé qui semble si présent. Il y en a à découdre des vies aux ourlets trop lourds, aux doublures pesantes.
J'ai hérité.
J'ai hérité de la machine à découdre les souvenirs bons et mauvais,,, pour pouvoir les dévorer.... oublier...oublier....oublier ....
Personne n'en voulait et ne voulait s'en débarrasser. Etrange paradoxe que cette machine qui prend soudain le nom de mamamachine,,, mère des mères , celle de l'origine et qui nous mange pour nous aimer encore plus fort.
Etrange lien d'amour,,, d'une mère envers son fils : mon père comme une poupée,,, essayant les habits confectionnés pour plaire à "dieu seul le sait"... mamamachine travaillant sans relâche pour assouvir sa soif maternelle d'enfants à habiller d'étranges costumes d'éternité. J'en ai encore froid au dos de ce souvenir photographié que je découds aujourd'hui sous vos yeux,,, un point à l'endroit que l'on ne trouve jamais et l'envers du décors qu'on ne sait pas si c'est pour du vrai... ou pour du faux,,, on croit avoir rêvé...

Non ! c'est dit, c'est fait, c'est l'essentiel.

Et

Si vous avez envie d'en découdre avec vos vies,,, envoyez vos souvenirs passés présents et à venir. Nous verrons bien ce que de mamamachine en sortira !

susurrons nous le bonsoir,,, sait on jamais, si mamamachine nous entendait elle pourrait vouloir découdre cette histoire qui n'en n'est point (de croix).

MO

vendredi 16 mai 2008

DEMAIN EST UN AUTRE JOUR

"tous les voyous, tous les zazous,,, rendez vous tous au tas d'bou"
Les retrouvailles après ces presque quatre mois ,,,, de vide... je m'en réjouis,,, et je vois déjà maMalou préparer nos verres à sa santé de là bas !!!! Qu'on se le dise : la vie vaut la peine d'être vécue ... avec ses hauts, ses bas,,, du commencement jusqu'au bout du bout des mondes...
l'essentiel est de ne jamais s'arrêter de marcher,,, de ne pas se retourner pour savoir si c'était mieux hier qu'aujourd'hui,,, continuer,,, et traverser les déserts, les forêts, les océans... Voler dans l'air du temps et se poser parfois sur une branche pour savourer le cliquetis de l'eau du ciel qui vous tombe dessus histoire de vous faire croire à la voûte céleste...

ON NE VIT QU'UNE FOIS et C'EST LA BONNE !

bonjour chez vous
MO

samedi 10 mai 2008

SSSSSCHPLONG !!!!

Quel week end endiablé,,, un petit verre de vin trop sucré à mon goût et hop,,, je vais mieux,,, un seul verre suffit,,, c'est comme une seule cigarette, un seul carreau de chocolat,,,

un seul et tunique....

Demain je pars chez nanou,,, on va émailler quelques pièces et lundi,,, rituel du feu... pour les deux amazones,,,
l'une double comme une cellule qui s'est très mal divisée...
et l'autre double mais pour du vrai.

Je suis trop pompette pour en dire davantage,,, ssschplong!!!,, il y avait de grandes retrouvailles trad à Lautenbach, là où il y a des tilleuls,,, mes jeunes années,,, en sabots et chemise indienne sans rien dessous à part une petite culotte,,, un petit vent de liberté que je n'oserai plus aujourd'hui,,, juste un peu après 68... mais bon,,, j'ai préféré mes 1000mètres à la brasse,,, aujourd'hui ... et travailler un peu,,, dernière corrections avant conseils de classe,,,
Je reprends le temps complet la semaine prochaine...
Et hop,,, cinq heures de surveillance d'examen non stop,,, mardi après midi,,, et jeudi après midi,, jusq'uà 18h,,, ... et les heures de cours,,, encore quelques boulot de "rattrapage" de moyenne à la dernière minute,,, grâce au web,,, on peut pousser les limites à l'extrême,,, c'est bien là le problème,,, toutes les limites,,,
Mais cette reprise est quand même relativement cool... il faut le dire,,, C'est en septembre que je vais déguster,,, J'ai plus fait un temps complet depuis au moins 20 ans.... juste 15/18e, mais la différence de salaire est assez grande,,, et voili,,, il nous faut des sous....
j'espère avoir les 3 heures d'adaptation au poste de travail,,, mais ça m'étonnerait !!!!
je crois que cela m'angoisse,,, et de plus je fais la mamo/echo en septembre,,, juste à la rentrée,,, j'attends le dernier moment avec le RV oncologie qui est prévu le 6 octobre (je crois,,,),,, ça me barbe,,, mais j'y suis bien obligée... j'y vais maintenant tous les 6 mois...
encore une petite IRM cérébrale fin juin,,, et ce sera tout...

Vais je survire à ce boulot ? pire que tous les cancers du monde...
dieu seul le sait.
Je vais pompèter ailleurs que sur le web, j'ai assez dit de stupidités,,, mais comme cela fait du bien !
bonjour chez vous
MO

vendredi 9 mai 2008

ALOUETTE GENTILLE ALOUETTE

Enfin du soleil, le vrai, celui qui reste pour la journée.... Du vent aussi, et la chaleur est agréable...
Mais le moral n'est pas au beau fixe, lui... Jusqu'à en annuler comme une girouette, le pique nique au jardin... R n'était pas ravis de voir autant de monde,,, un de ses rares jours de repos,,, qui n'en n'a finalement pas été... alors
Alors je ne lui ais même pas demandé son avis,,, le pauvre et j'ai tout annulé... Et je me suis retrouvée seule,,, parce que R, finalement a été appelé aux aurores pour un scoop en moselle, deux enfants morts noyés,,,

Je ne vais pas faire la difficile,,, il est des évènements qui quand ils sont professionnels en perdent leur substance... et l'on en devient dur comme la pierre, sans même s'en rendre compte.

Donc, besoin de l'être finalement, SEULE,,, car la dureté de la pierre m'épuise, me carabosse l'âme...

Epuisée,,, mais pour le meilleur et pour le pire,,, intimement mélangés, c'est ce qu'on appelle l'amour dit on... mais celui me tue à petit feu, je n'arrive plus d'un carobassage à l'autre à me relever,,, parfois je reste allongée ,,, attendant que le temps passe.
J'ai donc commencé une amazone,,, ou plutôt une peau d'amazone,,, remplie de vide,,, J'ai essayé de faire la peau, fine, fine,,, mais au soleil, en séchant elle s'est brisée le cou et les jambes... j'ai recollé car je ne renonce jamais. Elle me plait pourtant, c'est l'amazone serpent.
Peau de serpent,,, Je me sens remplie de vide, comme elle,,,
Et bizarrement, lorsque j'improvise,,, sans passer par l'étape "dessin" ou "des seins",,, elles se cassent,,, et toujours ou presque au même endroit... elles perdent la tête,,, et les jambes, et les bras ...AAAAAAh
Alouette !
Donc, je vais la dessiner... OBLIGEE....

Je l'aime comme moi m'aime, avec de longues jambes que je n'ai pas, des cuisses fuselées,,, que je n'aurai jamais, mais elle est moi.

L'une de mes mains à elle porte le sein vieux, vieux et vide comme le mien aussi,,, et l'autre écarte l'une des jambes pour laisser entrer l'air...entre les cuisses qui s'ouvrent comme une porte sur la mer.

c'est étrange,,, les formes naissent du vide.

Je me sens exister par ce que je ne suis pas... ce qui est impalpable ... l'air, le vent...

bonjour chez vous et merci pour votre visite.

MO

lundi 5 mai 2008

RIEN DE NEUF DOCTEUR

Je reviens de chez mon oncologue, toujours aussi sympathique et optimiste... Et je le suis aussi, rien qu'à ma tension,,, ça se remarque...11/6 de tension,,, un peu maigre,,, mais non je me trouve encore deux ou trois kilos de trop,,,Moment le plus difficile de la maigritude,,, savoir s'arrêter, se stabiliser et SURTOUT ne pas repartir dans l'autre sens,,, ce qui me fait ULTRA peur....
mais arrêtez de maigrir!,,,, et VOUS arrêtez de me chatouiller le ventre,,,, et le sein et sous les bras et entre les clavicules,,, JE VAIS BIEN... Mais bon, obligée quoi !!! Et après la séance de chatouilles,,, la prise de sang,,, j'ai voulu la totale,,, comme ça j'en ai plus besoin pendant 6 mois...
Au moins on rigole un peu...
Prochain RV le 8 octobre,,, entre temps, IRM cérébrale et rendez vous avec le neurochirurgien,,,je vais poser les vraies questions...
Et après mamo,, et voili,,, on recommence les chatouilles,,, je m'en réjouis déjà !
Je vais bien,,,
NON je ne veux pas de traitement hormonothérapeutique,,,, et tant pis pour mon espérance de vie,,, dailleurs c'est débile cette histoire d'espérance de vie... comme si la vie n'était pas elle même l'espérance,,, on dirait qu'on lui enlève une népine du pied,,, histoire de se débarrasser de cette peur de mourir... Comme c'est pénible la peur,,, il faut toujours inventer des mots et des histoires pour se rassurer...
Voili,,, c'est tout dit ou presque... enfant je suis, enfant je reste jusqu'à ma mort.
M'aime pas peur...
Une petite idée de "reconstruction" me traverse l'esprit,,, ce mot barbare, comme une flèche,,, on se croirait après la guerre,,, dommage de guerre,,, c'est peut être cela,,, mais un peu plus sereinement,,, Cette petite vision de moi "normale",,, est ,,, juste à côté,,, je vois, je vais modeler ce désir.... quelque chose qui repousse tout seul, c'est le printemps qui veut cela...et aussi R, qui me rêve en quart de siècle et les seins assortis...
Ca va lui passer,,, ou alors c'est moi qui passe.... c'est la vie,,,
Parce que la norme est encore une invention pour rassurer,,, mais de quoi ou de qui ais je peur aujourd' hui ?
De moi...
je crois
Et mamalou n'est même plus là pour lire ces mots,,, son regard attentionné me manque.

Bonjour chez vous
MO

dimanche 4 mai 2008

AINSI PARLAIT HERRMANN

J'ai oublié, et pourtant tout me rappelle à ce souvenir....
J'ai oublié que j'existais.
Herrman en sortant de l'ombre
dégoulinant sur le micro onde, la machine à pain, la planche à découper,
Ce matin
m'a fait me rappeler que j'existais...
anesthésiée par des anniversaires
malheureux qu'il faudrait oublier mais qui reviennent
tous les ans
malgré vous
malgré tout...
Ainsi parlait Herrmann,,,
Vous souvenez vous de lui ?
Il est entré dans ma vie,,, il y a peu de temps
Il y est toujours,,,
Comme en gestation, il est hermaphrodite
Et se reproduit tout seul, tous les dix jours...
Inquiétante étrangeté
d'être lié à Herrmann
Faire voeux de
gourmandise en tout genre...
telle est la règle de l'ordre
Herrmann n'est point homme
mais un gâteau,,
DIVIN
au levain
Et hier matin Herrmann a parlé....

Du haut du micro onde il m'est apparut
c'est un miracle !!!
de sa mansuétude dégoulinante
Hermann a dit :

"La vie est une succession de petits plaisirs
que le quotidien anesthésie,,,
n'oublies jamais de prendre du plaisir
en me dégustant,,, en déglutissant
le nectar des Dieux,
un seul
et excellent
verre de ton meilleur vin
Déguste la vie,,, ne la dévore pas
Savoure chaque petite instant comme un
bonheur intense,,,
C'est possible en
t'aimant toi même,,, comme tu m'aimes
Mais ne te confond jamais
avec moi...
Ne te dévore pas :
d'incertitudes,
de complaisance,
de chagrin,
de questions inutiles,
de culpabilité
et j'en passe et des meilleures....
Ta seule nourriture c'est la
VIE
Je suis celui qui cuit,
le gâteau Herrmann
et ma vie n'a pas
de faim"

MO



jeudi 1 mai 2008

POURQUOI M'AS TU ABANDONNée?

Il y a deux ans,,, il a décidé de partir.... Je ne peux pas oublier ce jour et surtout son lendemain lorsque la nouvelle de son départ est arrivée sur la toile.... comme un insecte pris au piège... Ce jour et son lendemain comme si c'était hier, sont inscrits en moi, traces indélébiles de la valeur la plus incontournable du mot Liberté !
Ce jour là, le plus beau Jippé du monde m'a laissé au bord de la route,,, comme tant d'autres ,,, et sans même dire au revoir,,, abandonnée à moi même au plus profond de mon cancer et de mon désespoir....
Mais cet abandon a grandit comme un enfant en moi,,, comme une force incommensurable de vivre,,, et m'a rendu l'espoir contrairement à toute logique,,, et si j'ai cru à la trahison elle n'était qu'apparence humaine.
Jippé le "plus qu'humain" à la manière d'un Sturgeon,,, a accomplis l'acte le plus inexpliquable, le plus surréaliste qu'il soit possible.... et dans toute sa splendeur à l'IMAGE de la Liberté, celle qui demande Tout de toute une vie...
L'accordéon, la musique et la danse ont été plus forts que la mort,,, et la mienne suspendue à un fil.... Tellement forts que j'ai dû continuer ma route sans attendre certains qui m'avaient tendus la main,,, je marche avec ceux qui "pour suivent" sur ce chemin de Liberté,,, et je ne suis pas seule,,, merci à eux, ils se reconnaitront,,, d'autres choisissent des routes qui m'emprisonnent ,,, je les ais perdu,,, question de survie.... Cette Liberté en gestation ne demande qu'à venir au monde, tous les jours un peu plus ,,, je ne peux pas attendre. Il me faut marcher vers le nord, en quête de quelque chose que je n'arrive toujours pas à définir... Peut être le bonheur ?
aujourd'hui je me souviens comme si c'était hier...
Bonjour chez vous, et point de tristesse.... la Liberté ne la tolère pas, elle n'accepte que le renoncement et vous rend la béatitude....
Libre à lui, libre à moi, libre à vous.....
MO

mardi 29 avril 2008

AU JARDIN DE YAEL ET GERARD TOUTES LES TULIPES SONT BELLES

Bonjour dirent les tulipes,,, voyez celles ci en rouge et légèrement penchées vers la droite,,, la vôtre,,, celle que vous voyez dans ce miroir.... Du jardin de Yaël et Gérard, tous les ans à la même époque,,, elles arrivent sur la toile,,, comme prises au piège du plaisir de savourer les couleurs.... de nos yeux gourmands....et voilà ce couple de complémentaires, un peu comme nous autres les humains en moins plouc et plus classe
Cela sonne "pas mâle" à l'oreille,,, Écoutez pour voir : "MOINS PLOUC ET PLUS CLASSE"
La femme qu'on devine en jaune à l'intérieur et caressée d'orange en dehors, ouverte au désir qu'elle "imagine" de la violette. Mais celle ci fermée, s'en fiche éperdument,,, d'autres tulipes, plus jeunes, moins épanouies certes, lui font de l'oeil!!!! Et voilà,,, c'est comme ça la vie,,, même chez les tulipes épanouies,,, la jeunesse a toujours l'oeil polisson !!!! et attire les mâles en quête de plaisir... qui mine de rien font semblant de ne pas y croire,,,, et pourtant... cligne des paupières au moindre clin d'oeil,,, Quelle injustice : les tulipes mâles vieillissent moins vite mais meurent plus jeunes...
en voici des d' jeunes demoiselles, encore fermées, mais combien séduisantes... Sans en avoir l'air.. admirez celle à droite,,, qui montre sa bouche de manière provocante,,, sans rien faire juste d'exister,,,

j'ai trouvé aujourd'hui, au jardin d'Elsa, un nectar qui me fait dire n'importe quoi,,, une bière à la rose et au gingembre,,,, ,,, c'est délicieux... et enivrant... surtout à petite gorgées,,,
Donc voilà, la tulipe rose, tu me dis quand trop de bêtises sortent de mes doigts,,, toi la tulipe d'âge mûre,,, avec comme ombre portée,,, une petite trace que le soleil ne voit pas... Celui là, vraiment s'il n'existait pas il faudrait l'inventer... parole de nalsacienne...
Voici enfin celle d'âge très mur, la plus belle, mouillée de perles de rosée pleurant du désir,,, d'être éternellement jeune et elle le prouve.... il faut aimer pour pleurer,, et inversement proportionnel....
Que dire de plus,,, ? Toutes ces femmes que je croise loin, très loin de leur jeunesse, lui ressemblent
Elle ne savent pas, ont oublié, ou plutôt ne leur dit on plus,,, qu'elles restent belles éternellement,,, Par cet épanouissement, ce don de soi,,, trahies par le temps qui passe et qui fait croire que plus il passe moins il vous gâte,,, On dirait que le temps ne s'intéresse qu'à ce qui peut le flatter, comme un homme qui ne veut pas vieillir....je voudrai voir comment mamalou est si belle dans sa nouvelle vie,,,, naissante,,, et je la devine partout, même dans l'immatériel.... la lumière lui va si bien !!!!

ET MAINTENANT AU DODO !!!!!


Bonjour chez vous...
MO

samedi 26 avril 2008

ENFANCE PASSEE ET REVOLUE

Surprise en cliquant sur l'image (merci Brigitte)
Réglisse, notre cochon d'inde nous a quitté, après une bonne dizaine d'année de bons et loyaux services,,, petit animal accompagnant cette période de la vie familiale si pleine de bonheur, de caresses, de tendresse....
une page est définitivement tournée : celle de l'enfance de mes enfants, et la mienne,,,
Je me sens grandir,,, c'est trop fou !!!
il dort au pied du quetchier,,,
Ce soir je vais guincher,,, il fait si beau enfin, que le temps est venu de se laisser caresser par les rayons de soleil qui pointe enfin son nez,,, mais comme dit :
"en avril, ne te découvre pas d'un fil"....
Bonjour chez vous...
MO

samedi 19 avril 2008

C'ETAIT POUR ELLE (S)

Mamalou méritait bien cet hommage. J'ai donné ce que j'ai pu de fidèle à nos échanges et à cet instant, c'est un immense vide que je ressens,,,
Puisse ce témoignage en souvenir d'elle m'aider à poursuivre ma route,
sans elle qui me comprenait si bien.
Petit passage de vague à l'âme,,,
Je me réjouis pour ce jour où nous nous retrouverons autour
d'une de ses tables favorites, j'ai tant besoin d'être avec
ceux qui l'ont aimé....
AUJOURD'HUI
Elle me manque atrocément.
Mais, comme nous aimions à le dire ... et re dire encore et toujours...
DEMAIN EST UN AUTRE JOUR
Bonjour chez vous
MO

mercredi 16 avril 2008

TOUT CE QUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR LE CANCER DU SEIN ET N'AVEZ JAMAIS OSE DEMANDE

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=e67a_voixlibre
qui propose une diffusion en ligne.
Pour ceux qui veulent garder une copie (125 Mo):
http://ames.afrique.free.fr/fr3/la_voie_est_libre_2004-04-11.asf
qui est visible avec Windows Media Player ou VLC

PRECISION TECHNIQUE ....

Le fichier vidéo fait 125 Mo, un simple CD suffit pour le graver.
Il n'est pas certain que vous puissiez la voir car il s'agit d'un
format spécial windows "ASF".
Pour VOIR, installer le logiciel gratuit VLC qui fonctionne aussi bien sur MAC, PC et LINUX
téléchargeable ici:
http://www.videolan.org/vlc/

merci Martine et Philippe pour votre précieuse contribution!

C'EST PAS BEAU LA VIE ??????



merci à Brigitte pour cette précieuse contribution

MO

samedi 12 avril 2008

DE LA PART DE MA VOISINE ET AMIE BRIGITTE



De la part de Brigitte,,, et si quelqu'un pouvait traduire les paroles en Français,,, car pour mon plus grand malheur, je sais faire plein plein de choses,,,, sauf parler aucune autre langue que mon français adoré que je tourne dans tous les sens,,, pour essayer de trouver un peu quelque chose d'étranger,,, mais ce n'est que l'étrange qui sort... Dommage pour le fromage,,, à ma prochaine naissance, je demanderai aux fées un peu du don des langues,,, et moins de cellulite,,, Ce doit être ces zémoragies qui m'empêche de ma ballader dans d'autres cultures linguistiques :::: quel dommage !
le reportage est vraiment une réussite,,, bravo à Régine,,, qui a sû faire passer une opération du sein, par l'émotion,,, j'étais hyper contente de voir à quoi cela pouvait ressembler, huper frustée d'avoir été anesthésiée pour la mienne,,, car mon air respirable à moi, c'est l'image...
Bravo pour cette bravoure, ce courage,,, au moins on se rend compte que le cancer du sein n'est pas une grippe !!!!
La dernière scène a fait pleurer ou presque... J'aurai jamais cru...

Merci pour votre visite.

et aussi à Brigitte pour la traduction...;

Je vous quitte(vous laisse)

Je ne sais pas si je devrais

J'ai prié la lune

Voir si elle pouvait

Me laisser être à travers vous

Elle a dit qu'elle peut

Si je lui donne mon âme

Et j'ai dit non

Je vous quitte

Je ne sais pas si je devrais

J'ai prié le soleil

Voir s'il pouvait

Me laisser être à travers vous

Il a dit qu'il peut

Si je lui donne mes jours

Et j'ai dit non

Je vous quitte(vous laisse)

Je ne sais pas si je devrais

J'ai prié les vents

Voir s'ils pouvaient

Me laisser être à travers vous

Ils ont dit qu'ils peuvent

Si je ne m'envole jamais

Et j'ai dit non

Je vous quitte(vous laisse)

Et vous savez que je ne suis pas celle

Qui abandonne son coeur

Pour celui d'un homme

Même à travers vous

Dites-moi donc je devrais

Me jeter au loin

Ne me faites pas rester

Car je vous quitte(vous laisse)

Et je vous aime toujours

Vraiment je vous quitte(vous laisse)

Et je vous aime toujours.

mercredi 9 avril 2008

EN COUP DE VENT

Plus vite que la lumière,,, on voudrait bien remonter le temps et l'arrêter sur ces moments qu'on ne voudrait jamais oublier... Demain est un autre jour comme nous l'aimons à le dire, à l'entendre, le répéter,,,
Je bouge, je n'en peux plus d'ici, je vais voir ailleurs,,, mes cousines, ma soeur gémelle, et nous, allons passer le rituel du feu à nos petites oeuvres,,,, pour moi, une amazone,,, l'autre n'était pas prête encore et je crains que cette dernière, l'amazone janus,,, ne résiste pas à la cuisson, nous verrons mais le raku sera pour plus tard.
Et samedi sur FR3 régional,,, à 11h15 ou 30 ?,,,,, il y aura peut être un peu de Mamalou dans un reportage sur le cancer du sein, dont mon témoignage sert de fil conducteur,,, une petite séquence écran d'ordinateur filmé ou l'on voit l'image de mamalou et moi chauve en train de se construire en live...,,, séquence qui pourrait peut être figurer au montage, mais rien n'est certain,,, En tous les cas ma pensée a été avec elle en permanence,,,
elle l'est toujours, mais ce départ m'emmène vers des contrées que j'ignorai celle de la liberté,,, difficile d'assumer... cette liberté qu'elle a gagné avant nous et qu'il me faut vivre humainement, comme une relève de quelque chose qu'elle a transmis,,, mais comme c'est difficile...
bonjour chez vous et merci pour votre visite de courtoisie, impromtue, du hasard et toutes ces occasions qui font se croiser nos routes....
Votre MO

lundi 7 avril 2008

EN VITESSE

le temps passe si vite... un mois et quelques grains de poussière... et comme si c'était hier, comme si ce n'était pas vrai,,, comme si...
Depuis je dessine, je modèle en terre, ce qui me donne des sacrés bouffées de chaleur,,, me libère de tensions physique,,, (surtout la terre) c'est incroyable,,, douloureux mais libérateur...
Toujours à la recherche du moi perdu.
Je me demande s'il a existé un jour,,, ce moi....
Et ça avance, à la vitesse lumière... mais me prend tellement de temps...
et je ne dois pas m'enformer dans l'obsessionnel,,, et pourtant ...
j'ai fait une amazone qui se vide d'elle même, maintenue en vie par le souffle, le murmure de quelqu'un qui l'aime au point de fusionner.... Je ne cherche pas ce que je veux dire, je dis.
Puis jusqu'à maintenant,,, une amazone double,,, siamoise par les bras,,, d'un côté, enceinte jusqu'aux dents tenant son ventre comme un ballon de foot,,, il lui manque un sein,,, beaucoup de points de liaison (des respirations) la lie à l'autre amazone qui est enceinte aussi mais c'est autre chose et je ne sais pour le moment pas ce dont il sagit,,, J'ai mis du temps,,,, elle sèche,,, je paufine peut être encore quelques détails au fur et à mesure du sèchage... Elle est lourde, j'espère qu'elle va tenir au raku,,,, elle est creuse,,, mais je ne maîtrise pas vraiment tous les vides intérieurs (au sens figuré aussi)... C'est physique la terre,,, ça prend aux tripes et ça va dans l'âme comme ça sans rien dire et ça vous retourne,,, J'ai trop de maux à sortir de moi mais je ne veux pas décoder, pour le moment et l'émaillage sert juste de protection,,, sans aucune recherche,,, des grandes ou petites craquelures,,, et je voudrai du bleu pour les creux,,,, là où il me semble qu'il y a de l'eau stagnante,,,
Sur le feu : musée Ungerer, visite de l'expo Strasbourg 14OO un foyer d'art Gothique,,,Tinguely, mamc,,, expo photo sur la mémoire,,, raku chez Nanou....
Et puis pire que tout mais incontournable, corrections, préparation des examens... (2 jours maximum)
Et pas de voiture pour aller voir mes cousines chtis,,, en visite en Alsace... voyons si elles ne peuvent pas venir à moi ce qui serait sympa... toujours pas vu de film,,, à ne pas manquer,,, vendredi avec Nanou.
crise de croissance j'espère.... le cocon familial est tellement étouffant !!!! ca pète dans tous les sens,,, car j'ai un besoin vital de dessiner, modeler, de vivre ,,, au lieu de vivre au service de .... dur dur à faire passer la pillule...
J'ai une nouvelle voiture d'occasion,,, impossible de se payer une voiture neuve,,, qui le peut ?
Bref, je me réjouis : une fiat punto,,, ça change de mon camion de névada
Elle "sertencore" à Théophile,, exceptionnellement,,, ce budget voiture et déplacement est un vrai gouffre, mais allez faire comprendre cela à un d'jeune de 18 ans...
bonjour chez vous
MO

mardi 1 avril 2008

A LA RECHERCHE DES NODULES IGNORES

Cette image resurgit du passé,,, à chaque fois ce passé me nargue par son obsessionnel besoin de me rappeler à l'ordre, celui séculier du silence. Ce passé qui ne s'enterre jamais... LA parole est donnée par le don sacré de l'image.. La mère en moi se meurt. Je ne la porte plus, je ne subis plus le poids de sa folie… En me libérant d'elle, cette mère implose en nombre de petites mères identiques les unes aux autres,,, Les eaux deviennent résurgences... Ces petites mères se cachent dans ces coins d’eaux sans angles puis m'emplissent corps et âmes, jusqu'à l'étouffement,,, ,,, je perds la mémoire de ma souffrance…et je meurs à moi même...à petit feu sans le savoir,,, Puis, tout remonte à la surface, déchets ultimes qui en moi savaient se taire…. ,,, je suis ma propre mère, celle que l'on devient en donnant vie,,,Je hurle dans la nuit,,, des douleurs de l'enfantement... Ces liens qui s'enroulent autour de ma chair jusqu'à m'emprisonner au plus profond du désespoir,,, ces liens d’attache à toutes ces petites mères multiples dont l’une est l’autre à l’infinis… qui me tuent et m' humilient comme elles respirent. Je suis ma propre mère,,, une et unique, je le hurle dans ma nuit... elles n'ont jamais peur et crient plus fort... Mais elles qui sont elles ? Je suis leur air respirable ! Elles ne peuvent vivre sans moi . ....A la moindre égratignure ce sont elles qui paraissent souffrir en moi,, comme les enfants de la douleur éclatée de la mère originelle,,,celle qui m’a porté et mis au monde de sa folie… !!!! ? Je suis ma propre mère et aucune d'elles ne viendra prendre ma place... ne plus les nommer, nier leur existence …. voir même … ne plus les créer,,, fruits de mon imagination… qui vampirise la conscience,,, Ces mères que j’invente, toutes ces petites choses aux visages sans yeux, qui se cachent au fond de moi et qui ne ressemblent à rien. Ces petites bêtes tueuses qui m'attirent vers la mort si je n'y prenais garde. Celles qui me font courber l'échine et me donnent toutes les bottes à cirer, des soldats sans nom qui meurent sur mes champs de bataille ? Ces nodules maternels qui me rongent le sang... La guerre ne s'arrête jamais, .... il me faut sortir de ce corps mental de l'illusion d'exister... provocation du réel, celui de vivre.

MOM


Aujourd'hui, fin des contrôles scanner : RAS.



mercredi 26 mars 2008

JE ME SENS BIEN SEULE

et même si je sais que mamalou est cachée à l'ombre de moi,,, je me sens si seule maintenant. Et je sais que beaucoup d'entre nous connaissent cette sensation de vide,,,
C'est comme une aspiration vers le désespoir,,, et pour ceux qui sont de sa chair, ce désespoir doit être incommensurable.... Et pourtant
Et pourtant,la vie l'emporte toujours, lumière sur les ténèbres... Son image, sa présence remplit ma mémoire affective....
Je vois des signes partout de mamalou qui m'envoie des petits saluts de tendresse et m'emmène vers un chemin que je ne soupçonnais pas... celui de l'amour de moi.
C'est incroyable.
Peut être cette souffrance commune au delà du crabe,,, quelque chose inscrit dans nos gènes nous rassemble au delà de la mort.... J'ai comme une idée en tête qui me dit que vivre est une illusion,,, et que la réalité est à l'intérieur de moi... me faire face, être déterminée,,,, sans aucune complaisance, c'est m'aimer telle que je suis,,,, la plus difficile conquête de moi sur moi...
C'est seulement après cette dure bataille, que l'on peut aimer l'autre pour sa différence.... et non pas pour ce qui pourrait nous plaire en lui qui nous ressemblerait.

mardi 25 mars 2008

PETIT TOUR A LA RIVIERE

aujourd'hui je retourne à la rivière y faire un petit tour, pour rendre secrètement hommage à Mamalou,,, autant de fois qu'il le faudra pour que ma peine parte avec le crabe que j'y jetterai....
Le sien n'est plus, mais quelque part en moi il s'est caché et je dois l'extraire et le rendre à l'eau, élément qu'il n'aurait jamais dû quiiter.... Trop de larmes, peut être, l'ont attiré à moi...
Il fait si froid, ce mardi, lendemain de Pâques,,,
la neige couvre délicatement les toits et les arbres déjà bourgeonnants. Le printemps attend en silence, son tour va venir et tout recommencera.
Quelques photos suivront,,, pour sûr...

jeudi 20 mars 2008

JE FERAI COMME ELLE


Aujourd'hui je me dis, mais demain est un autre jour...
Que comme elle je ferai si jamais, si.... Dignité et Détermination,,, Jusqu'au bout du bout de la vie qui est mienne et à moi seule !
SEULE
MO

mercredi 19 mars 2008

PEUR DU NOIR

Cause toujours mon amourette, petite journée épique à triste époque...
Scanner de passage muet comme une carpe,,, cérébral et thorax ne parle que de bonne santé et c'est tant mieux... On oublie le temps, celui qui suspendu en l'air vous fait survoler la vie comme dans une bulle, histoire de vous faire très peur qu'elle éclate et qu'on se retrouve là, par terre, vautrée dans sa mauvaise nouvelle, celle qu'on ne vaut surtout pas entendre...
Comme d'habitude tout va bien et dans quinze jours autre scanner qui me dira très certainement la même chose d'une autre partie du corps à surveiller...
Plus je m'éloigne du pays du crabe, mieux je me porte,,,
Un rendez amoureux, je me réjouis à chaque fois comme la première fois. C'est la petite histoire que je me raconte comme une comptine pour un enfant à endormir,,, être contente d'y aller et vaincre ma peur.... du NOIR...
Mais NOIR DE SOULAGES est fait de lumière
bonjour chez vous.
MO

samedi 15 mars 2008

A PRESENT....

En route vers mon devenir,,, ce present inconditionnel et déterminé se conjugue en tout temps et touteS circonstanceS.
C'est aujourd'hui, hier n'existe plus et demain est à venir.« Cueille le jour présent, en te fiant le moins possible au lendemain ».
(merci Pierre)
je vis au jour le jour et me noie dans cet instant magique qui ne dure jamais et s'éteind aussitôt qu'il s'allume... abimée au fond du temps qui n'existe pas.

vendredi 14 mars 2008

C'EST TOUT MOI,,,



Genre de petite scène conjugale qui nous va si bien !!!!
merci Brigitte
MO

lundi 10 mars 2008

ABIMEE EN MER

Remonter à la surface,,,
depuis toujours au fond de l'eau d'une mère déchaînée...
Impossible d'en sortir s'en s'étouffer,,,
à l'air libre.
la tempête fait rage depuis toujours...
Au fond dans le noir,,, sans chaleur qui vous réchauffe
Seule avec soi-même,,, et encore.
La mer gronde sans s'arrêter,
c'est un bruit sourd qui vient du dehors
Parfois, elle vous oblige à voir,
Mais toujours de son point de vue.
et comme une tâche solaire
elle vous brûle les yeux
de son vouloir.
Je préfère fermer les yeux et me boucher les oreilles.
Ne point entendre cette soif de me tuer
comme si perdue dans le désert
de me boire suffirait à épancher une souffrance
dont je suis devenue l'image.
Je Sors donc aujourd'hui,
la mère a beau hurler,
c'est comme si c'était hier
une petite tornade blanche est venue
Me soulever du fond des abisses
Vers l' atmosphère
comme une lithanie
Athmosphère, Atmosphère !
J'ai une gueule d'atmosphère ?
Et bien OUI.
qu'on se le dise.

bonjour chez vous
MO

samedi 8 mars 2008

PSYCHE

"TOUT RENONCEMENT EST LA BEATITUDE" (Shrî Aurobindo)
Sur la portée du temps qui n'existe plus
nos larmes, déposées
après une morceau de route
ensemble.Pour certains depuis le commencement et d'autres
à la croisée des chemins et pourtant
intensités d'égal amour pour elle.
Larmes de silences et pulsions de nos âmes
mesures aux rytmes ternaires et binaires
bien d'autres encores...
on ne compte plus...
Tout en harmonie, se lève avec le vent
De multiples mélodies venues d'une sphère
plus ronde que la ronde du temps.
Ce souffle majestueux de l'amour
sur les voiles tirées,
pousse tout en douceur
son bateau vers un espace infinis
de grâce et béatitude

MO

vendredi 29 février 2008

BONJOUR TRISTESSE

Ma petite rose de Damas a pris le chemin du non retour... vers son paradis des roses, celles qui ne meurent jamais et qui sentent si bon.. Tous les pores de mon âmes respirent sa dernière promenade avec nous sur ce chemin de vie que nous partageons encore quelques instants... Je suis loin d'elle, prise par ce rhume et cette bronchite que je ne voulais pas lui donner... mais cet après midi j'irai lui dire au revoir,,, je l'aime tant.
Et je suis en pensée avec ceux qui l'entourent, que la force et le courage les accompagne.
Vraiment, ce foutu crabe est le plus fort et quoi qu'il arrive cela n'aura JAMAIS été de la faute à ma rose,,, Elle ne doit rien se faire pardonner elle n'est coupable de rien,,, puisqu'elle sait tout au profond d'elle même comment la bête veut nos peaux... et qu'elle n'a pas pu faire grand chose tout en se battant avec beaucoup de courage.
Elle est en paix, je le sais et c'est l'essentiel pour notre survie... et sa vie au pays des roses...
mamalou que j'aime tant....
MO

mardi 26 février 2008

LES CHAUSSETTES DU BONHEUR

Et voici, les chaussettes du bonheur,,, celles qui vous remontent le moral !!! Qui l'eut cru lustucru ? Merci Brigitte pour cet envoi qui tombe à point nommé... je n'en connais pas l'auteur,,, mais BRAVO pour ce petit montage "cours du tricot",,, ou les chaussettes du bonheur!!!

Ce moral qui se fait tant désirer,,,, tout est fait pour qu'il se tasse au fond de soi à croire qu'il n'existe plus, on le piétine et on croit que tout va s'arrêter et que la vie ne vaut plus la peine d'être vécue !!!!

Ma grand mère "mémé Lolotte" avait commencé de m'apprendre à tricoter des chaussettes magiques,,, à quatre aiguilles s'il vous plait !
J'ai toujours ce commencement de quelque chose dans un sac plastique,,, de supermarché,,, caché au fond d'une armoire,,, comme une relique.
La magie étant que le talon se tricotait de telle manière à pouvoir se changer, dès qu'il était usé,,, il suffisait de tirer un fil de laine, certainement de la même famille que le fil d'Ariane... Et puis on remplaçait le talon usé. Et pour ne rien gâter, cette savante construction digne des abeilles, avait quelque chose d'esthétique,, c'est souvent comme cela quand il y a exacte adéquation entre le fond et la forme....
C'était le temps du bon sens à tous les étages,,, rien ne doit se perdre, tout effort doit être rentabilisé,,, ECONOMIE DURABLE.... avant l'heure, ou plutôt, nous n'avons rien inventé !
Ce que j'aimais par dessus tout ,,, c'était la "laine du pays" comme elle la nommait.
Celle qui venait de Dordogne, ce pays du temps de l'occupation,,, où elle vécut un moment,,, expulsée d'une Alsace où elle ne s'est jamais sentis bien,,, venant de "l'intérieur" comme on dit chez nous. une Parisienne, une vraie !
Cette laine de couleur crème,,, envoyée par écheveaux et qui sentait le suint,,,un peu d'herbe séchée, perdue entre les brins de laine.... les verts pâturages comme en miniature,,, En fermant les yeux, j'entendais les cris des bêtes et le son des petites cloches que j'imaginais suspendues à leur collier... c'était mes vacances en rêve.
Mémé lavait la laine,,, peut être bien encore à la main dans cette buanderie, lorsque les machines à laver n'existaient pas ou alors réservées aux gens riches que nous n'avons jamais été.
Et ce temps passé des heures durant les deux mains parallèles, mémé qui enroulait sa laine autour de mes mains de petite fille,,, pour fabriquer ses pelotes !!!
Malgré les différents lavages, la laine sentait l'animal et restait toujours un peu grasse.... Ce n'est qu'aujourd'hui, à force de lavages prélavages rinçages et essorages, erreurs en tous genres, une bonne trentaine d'années plus tard, que cette laine feutrée a perdu son odeur... Je les ais gardé, et ne suis pas arrivée, comme le faisait pourtant ma mémé lolotte, à recycler ces vieilles chaussettes et vieux pulls en "chiffons à lustrer les meubles en bois..." cirés jusqu'à l'extrême...MAIS brillants !
comme j'ai tant mal aux épaules, aux bras et aux mains,,, ce souvenir apaise cette souffrance physique et me renvoie à un bonheur si fort qu'il sublime la souffrance des bras raidis,,, heures durant !!! Ce bonheur de revoir ma mémé à moi,,, en souvenir... et ce besoin que mes bras et mains servent à quelque chose ::: aujourd'hui l'accordéon,,, c'est un souvenir qui n'habite au point de non retour.
ET QUEL SOUVENIR EXTRAORDINAIRE,,, une simple paire de chaussettes et tout repart !!!
Alors si ça ne va pas,,, pensez et il n'y a que cela de vrai,
CES chaussettes d'hier, pleines de souvenirs qui vous remontent le moral.
Chaussette,,, réceptacle pour cette petite source de bon temps qu'on croit perdre mais qui ne s'arrête jamais vraiment et qui vous aide à revivre ce passé si cruellement révolu!
Cette source de bonheur qui donne à la vie l'apparence d' un gros doudou tout doux qu'on aime à câliner.... qu'on aime tout court,,, pour ce qu'elle est,,, Pour s'y vautrer de toute son âme comme dans un pré d'herbe verte !
Je revois aussi les pieds de mon père,,, et ce souvenir m'habite au même endroit mais à un étage plus sombre,,, Ces pieds parfaits que j'ai vu la première fois pendant son agonie,,, Ces pieds qu'il n'a jamais découverts,,, toujours habillés de chaussettes, été comme hiver,,, chaussettes en fil d'écosse foncée.. Et sur son lit d'hôpital, alors qu'il souffrait de tout son être, je n'ai eu d'yeux que pour ses pieds, si beaux, si fragiles, parfaits et qui semblaient épargnés par la maladie,,,Vraiment une révélation...
ainsi va la vie, "ceux qui restent ont toujours raison,,, ainsi va la mort , les absents ont toujours tort!"
bonjour chez vous
la prisonnière du temps qui passe même que défois j'aimerai bien sortir de cette carcasse pour aller plus vite;;;;plus loin, ailleurs, là où le temps n'existe pas....
MO

jeudi 21 février 2008

NI PLUS NI MOINS


Souhaitons nous de bonnes nuits Mamalou, le courage ne nous manque pas !!!! Les nuits se suivent et ne se ressemblent pas, comme les jours qui s'annoncent bons ou mauvais,,, Peu importe tant que le jour et la nuit se succèdent sans s'interrompre... là est l'essentiel.

bonjour chez vous et une pensée affectueuse à Mamalou
MO

jeudi 14 février 2008

LETTRE OUVERTE A NANOU

La vie s'en va d'où elle vient,
belle et généreuse du fond de soi vers l'abime de soi
Comme une torsion du temps, celui qui ne passe plus mais qui demeure.
Et puis
La mort toujours égale à elle même
mais soumise à la vie,,,

On ne choisit pas...

La mort nous appartient, même si elle est étrange et véritablement irrespectueuse... envers ceux qui nous aiment, que nous aimons et que nous abandonnons à la tristesse....
l'amour en devient terriblement humain,,,
mais le véritable amour plus fort que la mort transcende la douleur de l'absence....
Pénétrante jusqu'au fond de l'âme, puisqu'il en est ainsi, je m'en vais.... HEUREUSE avec celle qui m'a conquise, il n'y avait pas d'autre chemin plus droit ,,, celui qui mène à moi, à ma vie de toujours....
Elle est venue me chercher, sans que je le lui demande,,, c'est trop d'honneur et une grande délivrance , un certain sens du bonheur,,, en quelque sorte...
Sois heureuse pour moi et sèche tes larmes.
La vie est ainsi faite qu'elle continue sans moi sur ce chemin qui nous sépare pour mon dernier voyage... J'ai donné la vie et je la perds,,, et mon enfant grandira sans m'avoir vraiment connu...
Notre rencontre sera pour elle, le reflet de moi par l'amitié que nous avons partagé et qu'un jour tu pourras lui raconter....
.... là où le temps n'existe plus,,, je suis en présence de toi à travers l'éternité.....
tu n'es pas seule !!!! parce que ces temps d'amitié et d'amour se rejoignent au point de l'absolu vérité : LA TIENNE.
Petit message pour Nanou en ces temps de tristesse absolue....
MO

CICATRICES RECIPROQUES

Hier, petit voyage au cœur du temps... Spirale qui m'emmène vers elle,,,, ma petite à moi adorée,,, si belle et si vivante. Soleil resplendissant et froid de canard,,, comme le jour précédent... mais le brouillard a mis du temps à se lever cette fois, au bon moment pour m'éviter un trajet long et pénible....
Et j'arrive à bon port,,, petit hôpital dans un très beau parc,,, à visage humain, espace assez grand pour voir respirer... tout est question d'espace ici,,, même le temps y trouve sa place et très étrangement, il s'y trouve bien.
Ma petite à moi adorée, vient de partir,,, je lui cours après à taton, et pour une fois je me fie à mon intuition,,, et nous nous retrouvons là, dans un sous sol,,, elle dans son lit,,, sereine et tellement belle... Je suis si heureuse, elle a mis le chapeau à couleurs de soie, des merveilles qui vous transforme en sourire.
On vient la chercher pour lui donner quelques rayons de soleil qui lui feront du bien,,, et je l'attends. La pièce est un paysage,,, comme extraite du dehors ... intérieur d'une boite à rêves, je me laisse prendre au piège,,, et cet encadrement de verdure donne un petit quelque chose de respirable, ici où le souffle de vie s'écoute comme un cœur qui bat.
(à suivre....)

mardi 12 février 2008

L'IMAGE DE SOI

J'ai le moral à la dérive,,, et pourtant hier quelqu'un ma "tiré" le portrait de manière si positive que je m'y suis vraiment beaucoup aimé... c'est très rare.
Très heureuse de constater et cela m'a grandement fait du bien,,,, que l'art dépasse la technique,,, et cette manière de prendre des photos, comme si de rien n'était,,, un "coup d'oeil",,, en manuel, avec des petits règlages au fur et à mesure des prises de vue,,, J'ai apprécié la méthode... car le jour ou FD a voulu absolument me "tirer" le portrait,,, à coup d'éclairage et de poses figées sans aucune expression,,, ce jour où mes cheveux pesaient des tonnes et la chimio faisait son oeuvre,,, ce jour là fait partie des mauvais souvenirs. Je me souviens des images de moi que j'ai caché, que j'ai haïs, mais dont FD était tellement satisfait,,, Je lui en ais voulu d'avoir voulu absolument me photographier à ce moment là précis, le pire de toute cette aventure.... Et hier même si tout cela a été fatiguant, (mine de rien) c'est ce côté, probant, percutant et surtout silencieux qui a fait la différence entre l'artiste et le voyeur... Et puis une superbe ballade dans Strasbourg,,, comme je n'en n'avais jamais fait,,, S nous y a promené au pas de charge et l'artiste avec ses longues jambes de gazelle, s'arrêtait, captait continuait,,, sans mot dire ou si peu,,, et nous rattrapait sans un bruit,,, et sans jamais forcer le pas... Incroyable,,, une rencontre furtive, fugace mais si forte... Ce genre de rencontre qui font de l'effet "après coup",,, car ce qui se passe est en profondeur,,, ... Mon Dieu, comme ce monde de la vérité me manque,,, mais je sens que cette émotion est en train de remuer quelque chose de vrai en moi,,, Tout échange me fait avancer,,, et je le dois, sinon je recule,,,
L'image de soi au delà de l'estime, simplement le fait d'exister, en sachant qu'il ne faut surtout pas vouloir faire durer l'émotion, elle s'arrête là sur cette place de la gare,,, et c'est écrit comme cela,,, comme une petite flamme qui s'allume et s'éteind toute seule, parce que c'est la fin...
J'eusse aimé que ma vie soit pareil à ce moment si léger mais si intense ...
bonjour chez vous
MO

jeudi 7 février 2008

DANSER C'EST LE PIED

Bravant le froid, ma toux caverneuse et le mal de bras, j'y suis allée au bal de carnaval... pour y découvrir ces danses du Poitou... Il serait trop simple de dire "génial", ,,,
Ce qui est génial c'est que E et G en ont eu l'idée et l'ont organisé... C'est cela qui est génial,,, eux sont géniaux !!!
Moins génial, mon costume de clown,,,, j'étais la seule déguisée...
Un clown décallé dans une histoire pas drôle,,, très sérieux la danse sous cet aspect là... il faut le dire... Des danseurs, des vrais, ceux qui ne vous marchent pas sur les pieds et qui ne dansent qu'entre eux, vous faisant comprendre que vous n'êtes que deux pieds gauches,,, un peu bizarre cette ambiance, d'habitude si sympa,,, j'ai trouvé tout cela glacial,,, Peut être ais je ressentis une forme de mépris,,, mais je ne sais pas d'où il venait... et vers qui il allait,,, mais une sensation dans le genre qui vous laisse un gôut amer dans la bouche.... je me suis sentis très alsacienne au sens péjoratif du therme,,, est ce là que se situait le malaise ? Pour des gens "des l'intérieur" nous sommes peut être méprisables avec nos taux de vote extrème droite !!! Et notre danse traditionnelle quasi inexistante puisque devenue folklorique,,, déracinée,,,,,, juste bonne à mettre en vitrine et encore !!!!
,,, dans un cliché, il n'y a pas de subtilité,,, juste du mépris... comme une photo porno,,, ou presque,,, il y avait quelque chose de bizarre....
technique, froid, mais professionnel, ,,, pas vraiment d'émotion... donc pas vraiment d'échanges... ce qui m'importe le plus, je viens de m'en rendre compte...
Bon, au moins je sais à quoi ressemblent les avant deux...
les maraîchines (branles dansés dans la région des marais de challans dans le bas Poitou) , la marchoise carrée ,,,, ou bourrée poitevine,,, le bal limousine,,, (encore une de la famille des bourrées).... et surtout le mardi gras,,, combinant une bourrée 4 temps et un branle...
Je me suis amusée à en apprendre l'air à la flûte, c'est drôlement beau.... il faut le dire,,, assez plein de virtuosité quand même ,,,,,, pas simples à jouer mine de rien. ....
voili, cela me remet un peu les idées en place,,, histoire de me rendre compte qu'il n'y a pas que la fête folk dans la vie,,, il y a la VIE.
bonjour chez vous
MO

lundi 4 février 2008

POUR MAMALOU DU CREUX DU MOI DE MAI DU MONDE

Sur mon chemin j'ai rencontré, une pie grièche....
tout au bout d'un bâton planté, des clous dedans la tête...
Avec QUEUE par devant an des petits enfants,,, an an an
Monsieur l'curé derrière qui disait des prièèreux....

MARGOT
MA A A ARGOT
BLANCHE COMME LE COTON
NOIR COMME LE CHARBON
MA A A A RGOT

J'écris cette chanson comme je la chante,,, avec nostalgie de ce petit stage d'accordéon que je n'ai pû suivre, ni au bla bla aller... celle de ma jeunesse a jamais disparue...
Margot, j'ai vécu dans ma vie d'avant...
toujours à la risée des chemins et des prières qui ne "servtàrien".
Je n'ai point "pas le moral", du tout,,, mais cette petite lueur d'écrire m'éclaire quelques secondes,,, j'en profite pour vous montrer la lumière qui scintille en moi, et la caverne d'aliblabla que je découvre.
C'est un peu triste et humide, comme si on avait pleuré au creux d'un rocher ... Il y demeure de l'eau : quelques larmes et des étoiles tombées du ciel... c'est limpide et froid,,, J'entends la marée qui remonte, j'ai dû m'endormir quand la mère a envahit ce creux de moi,,, c'est trop fort comme sensation de décrire un état d'âme...,,, Le rythme si cardiaque du sac et ressac,,, me vont droit au cœur qui maintenant se cale très sereinement aux claquements de l'eau contre les rochers du dehors... Je n'ai pas peur,,, mais ce mouvement lunaire de la marée avance au battement cadencé de ce flux intérieur qui m'habite, comme c'est étrange.
Je laisse cette sensation si forte m'envahir.
Je ne peux la partager avec personne, maux lumineux scintillant sur l'écran virtuel de l'insaisissable, se jettent en essains, pensées éphémères qui cherchent la lumière pour venir s'y consumer d'amour.
Si je ne les nomme point, j'en deviens la folie du monde.Comment rendre réel ce qui ne l'est pas, métaphores transcendantales,,, poésie de l'invisible.
C'est dans mon dos que la douleur stagne,,, mon dos, quelque creux de rochers où les larmes ne parviennent pas à s'échapper,,, une étoile de ciel, piégée par la marée est en train de mourir.
Je la prend du bout des yeux et la jette à l'océan, il était temps,,, elle retournera au ciel une nuit de pleine lune,,,
Ma vie est "règlée" comme du papier à musique et je n'y peut point y échapper. Mais aujourd'hui, cette règle ne porte plus de fruits et semble m'anéantir,,, et j'aime la vie jusqu'au creux du moi du mai du monde ... une autre universelle commence à m'habiter, celle immuable du commencement et de la fin qui ne s'arrêtent jamais.
Ansi soit elle !
Je reste encore quelques instants à planer dans cet endroit secret de moi,,, avant d'ouvrir mon âmes au jour qui se lève pour le recevoir comme un amant

Et pour vous ravir de bonheur en ce jour si froid, voici le lien d'un spectacle auquel mon ami Philippe a participé et qui veut tout dire du "creux du moi de mai du monde"
l"amour source inépuisable de beauté, de sensualité et de fantaisie"

CARAZON LOCO
Corps à coeur
Corazón Loco permet à Blanca Li de renouer avec le monde du chant, après ses débuts chorégraphiques à l’Opéra de Paris. Pour cette nouvelle création, la chorégraphe voulait « que le travail sur le corps et la voix ne fasse qu’un ». S’inspirant du thème universel de l’amour, « source inépuisable de beauté, de sensualité et de fantaisie », Blanca Li mêle si bien danseurs et chanteurs qu’elle parvient à faire oublier la spécificité de chacun et fait naitre un chant d’amour choral, riche de poésie et d’humour.


Vivement le printemps qu'on s'y réchauffe !

bonjour chez toi, invisible certitude.

MO

mercredi 30 janvier 2008

PETITE GUERRE CONTRE LA GRIPPE

Alors là !!! Malade pour de bon. Je n'ai jamais connu ce qu'on nomme la grippe. Je suppose que ce virus s'est attaqué à mon corps... En tout premier lieu à mon bras malade,,, l'horreur !!! mal comme si mon bras se cassait,,, surtout à l'extrémité, main et poignet... je me suis dit que j'avais de nouveau une infection ou quelque chose dans le genre... Vraiment des élancements à présent dans tout le bras de l'épaule au poignet,,, les dolipranes, dafalgans, rhus tox et autres breuvages n'apaisent pas la douleur..hier, je me suis blindée avec de la vitamine C avant d'aller travailler ... en buvant quelques cafés bien forts au bar de l'amicale, j'ai très bien assurée,,, Mais le soir,,, en mille morceaux,,, pas moyen de dormir,,, courbatures, nausées, mal à la gorge,au crâne et à la tête, bronches en feu...
comme H sort d'une grippe, je suppose que c'est mon tour à présent.
Au thermomètre frontal 38°5 et à l'autre thermomètre 36°5,,, petit problème,,,
Toute cette description pour essayer de me déculpabiliser d'avoir choisi de ne pas aller travailler aujourd'hui,,,, avec la classe hyper difficile que j'ai en dernière heure de mon emploi du temps, pas besoin d'aller au massacre... Mais difficile de prendre la décision.
Toujours habituée à forcer, jamais malade,,, maintenant il faut absolument que je m'écoute un peu et m'arrête à temps.De toute façon, c'est l'hécatombe à tous les niveaux élèves et communauté éducative.

La semaine prochaine est trop chargée en réunions et autres engagements pour que je puisse me permettre d'être absente... Donc voilà,,, j'ai choisi... mais je suis très mal, j'espère que ça va passer très vite.