jeudi 8 novembre 2007

LETTRE OUVERTE : "JUSTE LE TEMPS .. DE VIVRE

Juste le temps.

"Voili", un petit texte de l’Auvergnat, celui qui de derrière ses fagots vous réchauffe autant le cœur que le charbon qu’il vous donne et sans façon.

Je n’ai plus de raison aucune à travailler sans donner du sens à ce que je crois faire et que je ne fais pas. Toutes les raisons sont bonnes, les unes meilleures que les autres pour se persuader que ce labeur, car s’en est un , que ce labeur dis je soit un jour consentis au faux renoncement de soi même, derrière l’illusion d’exister pour les autres. .

Or donc, je ne le peux, je ne le veux plus.

Ni renoncer à moi, ni à ma vie et confondre celle du labeur avec celle là, la vraie qu’on arrache à la mort.

A travers ce que je vois, ce que je vis, ce que je ressens de cette eau dans laquelle je me suis baignée sans répits,,, A travers ce firmament , je vois le non sens, l’artificiel, le non engagement, la non lutte, le non devenir, et par cela je trahis ceux à qui ma vie s’est donnée, tout entière et sans pudeur.

En d’autres mots,,, je retrouve petit à petit le contact avec les élèves ,,, plus que celui des collègues avec lesquels il n’y en a jamais vraiment eu. Je ne peux réinventer le monde, et le mien me suffit.

Je privilégie donc, pour que je n’étouffe pas dans cette insupportable légèreté humaine, les relations avec ceux qui m’ont soutenu sans jamais faillir… et les élèves pour qui je suis là.

Je ne remplace pas, je retrouve ma place qui est faite de moi et de non pas celle qu’on voudrait que je sois,,, la seule et unique garantie d’un contact cohérent avec les élèves.

Je ne viendrai donc pas à la soirée auberge espagnole, mais j’essaierai dans la mesure du possible de réaliser quelques éventails pour la circonstance,,,

Ci-joint les textes traduits de l’Auvergnat,,, en Polonais, en Espagnol, et si H le souhaite en Alsacien,,,

Libre à L de travailler ce chant du non partisan, dit de l’Auvergnat,,, et de tenter d’en faire quelque chose musicalement parlant, plus habituée que moi à ce genre de situation

Je ne peux pas brader ma relation à l’accordéon, à la danse à la musique aux autres,,,comme ça,,,

Pour l’atelier de couture éphémère,,, c’est pareil,,, j’en ferai dans le cadre de mes cours ou rien du tout,,, j’en ai trop mare de me sacrifier pour d’autres,

Et par respect pour la petite « d’jeune « avec laquelle je comptais travailler.

du haut de ses 22 ans,,, elle mène une réflexion assez « mauscostaud » sur le sujet,,, qui ne nous a même pas effleuré l’esprit…. « S’HABILLER COMME ON VEUT »,,, jogging, jupe ou pas, tant que c’est « COMME ON VEUT » n’est ce pas là une fabuleuse leçon de tolérance,,, de la part d’une jeune plasticienne engagée dans un mouvement alternatif, qui me convainc de plus en plus que celui des faux semblants….

« soyons fous, c’est tout ce qui nous reste »….

Et surtout je vais très bien,,, c’est juste que je ne supporte plus l’insupportable.

Salutations

MO

2 commentaires:

Anonyme a dit…

tout pareil pour moi par rapport au boulot , avec d'autres circonstances que tu connais
le monde du faux sembalnt et l'hypocrisie c'est la société tout court dans laquelle nou ssommes c 'est tout
bizzz

marie.l a dit…

oooooohhhhh j'ai du retard, mais bon sang qu'il m'a fait du bien de lire tout ça et je ne suis pas pour rien ta tata et celle de nanou, j'adhère bien sûr ...

bizzzzzz à toutes les deux !

je continue à lire ce que j'ai loupé avant mais je laisse pas de com !