mardi 1 avril 2008

A LA RECHERCHE DES NODULES IGNORES

Cette image resurgit du passé,,, à chaque fois ce passé me nargue par son obsessionnel besoin de me rappeler à l'ordre, celui séculier du silence. Ce passé qui ne s'enterre jamais... LA parole est donnée par le don sacré de l'image.. La mère en moi se meurt. Je ne la porte plus, je ne subis plus le poids de sa folie… En me libérant d'elle, cette mère implose en nombre de petites mères identiques les unes aux autres,,, Les eaux deviennent résurgences... Ces petites mères se cachent dans ces coins d’eaux sans angles puis m'emplissent corps et âmes, jusqu'à l'étouffement,,, ,,, je perds la mémoire de ma souffrance…et je meurs à moi même...à petit feu sans le savoir,,, Puis, tout remonte à la surface, déchets ultimes qui en moi savaient se taire…. ,,, je suis ma propre mère, celle que l'on devient en donnant vie,,,Je hurle dans la nuit,,, des douleurs de l'enfantement... Ces liens qui s'enroulent autour de ma chair jusqu'à m'emprisonner au plus profond du désespoir,,, ces liens d’attache à toutes ces petites mères multiples dont l’une est l’autre à l’infinis… qui me tuent et m' humilient comme elles respirent. Je suis ma propre mère,,, une et unique, je le hurle dans ma nuit... elles n'ont jamais peur et crient plus fort... Mais elles qui sont elles ? Je suis leur air respirable ! Elles ne peuvent vivre sans moi . ....A la moindre égratignure ce sont elles qui paraissent souffrir en moi,, comme les enfants de la douleur éclatée de la mère originelle,,,celle qui m’a porté et mis au monde de sa folie… !!!! ? Je suis ma propre mère et aucune d'elles ne viendra prendre ma place... ne plus les nommer, nier leur existence …. voir même … ne plus les créer,,, fruits de mon imagination… qui vampirise la conscience,,, Ces mères que j’invente, toutes ces petites choses aux visages sans yeux, qui se cachent au fond de moi et qui ne ressemblent à rien. Ces petites bêtes tueuses qui m'attirent vers la mort si je n'y prenais garde. Celles qui me font courber l'échine et me donnent toutes les bottes à cirer, des soldats sans nom qui meurent sur mes champs de bataille ? Ces nodules maternels qui me rongent le sang... La guerre ne s'arrête jamais, .... il me faut sortir de ce corps mental de l'illusion d'exister... provocation du réel, celui de vivre.

MOM


Aujourd'hui, fin des contrôles scanner : RAS.



2 commentaires:

Muse a dit…

ouf! pour le scanner.
Pour le reste de ton texte, juste ma présence ici , silencieuse.
Bises

MOM a dit…

merci
MO